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 Andrew — you're a million ways to be cruel

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AuteurMessage
E. Andrew Seamore

E. Andrew Seamore

♠ AGE : 38
♠ COPYRIGHT : Law S/Noir Strider.
♠ STATUT SOCIAL : Célibataire.
♠ EMPLOI/LOISIRS : Étudiant en médecine, 9ème année.


Andrew — you're a million ways to be cruel Empty
MessageSujet: Andrew — you're a million ways to be cruel Andrew — you're a million ways to be cruel Icon_minitimeVen 9 Mar - 18:36

ELLIOTT ANDREW SEAMORE
Andrew — you're a million ways to be cruel 16c2hcn
© Law S.

    Stranger in a strange land.
Introduce yourself.

NOM : Seamore.
PRÉNOM(S) : Elliott Andrew.
SURNOM(S) : Andy, mais, bon, soyons objectif, c'est juste le truc qu'il hait le plus au monde.
DATE DE NAISSANCE : Dix-sept avril 1986.
LIEU DE NAISSANCE : Vous ne voulez pas savoir. (Nijni Novgorod, en fait. Eh ouais.)
ORIENTATION SEXUELLE : Bonne question. Alors on va dire que Monsieur est bisexuel mais ne nous leurrons pas - il préfère cracher dans votre verre plutôt que de vous en servir un chez lui.
NATIONALITÉ : Double-nationalité canadienne et britannique. Anglais, plus précisement. Avec l'accent et tout.
MÉTIER : Profiteur de la société. Il était médecin, avant, mais bon, c'est du passé.
SITUATION AMOUREUSE : Célibataire, ce qui n'est pas pour le déranger.
GROUPE : Melon Fucker 'til the end !

Do I know you ?
à répondre du point de vue de son personnage.

Si j'étais un animal ? Un chat. Personne ne fait jamais chier les chats : même si tu pisses sur ses chaussures, ta maîtresse sera toujours en train de faire des bruits stupides en te grattouillant les poils. Les chats mènent une belle vie.

Si j'étais une chanson ? Plan-plan — Debout sur le Zinc. Ou bien « À la pêche aux moules », seulement pour les blagues de mauvais goût.

Si j'étais un film ? Les Quatre Cents Coups, de François Truffaut.

Si j'étais un alcool ? De la vodka. Sans GHB de préférence — je suis allergique, vous comprenez.

Si j'étais un plat ? Les recettes improbables que tu te fais à quatre heures du matin, genre de la goulash ou des nems. Quoi, comment ça je suis le seul à faire ça ?

Si j'étais un pays ? Le Royaume-Uni, pour être original. Ou... Les Pays-Bas, c'est bien, les Pays-Bas. Et pas (seulement) pour les coffee shops. Ni pour les putes.

Si j'étais un objet ? Une tasse de thé avec un truc stupide écrit dessus. Ou une table. Personne n'ose jamais pisser sur une table. (Même les chats.)

Si j'étais un sport ? Le sport de chambre. Eh, il faut bien dire un truc.


Powers are exciting, don't you think ?
Partie pour ceux qui ont un pouvoir uniquement.

Comment as-tu obtenu ton pouvoir ? L'orage du trente juillet.
Quel est-il ? Voir les morts.

Bon alors, de vous à moi, c'est peut-être un des pouvoirs les plus nazes que le monde ait pu engendrer. Non je veux dire, très sérieusement. Certains auraient sans doute trouvé ça très utile, comme un orphelin qui aurait pu parler à ses parents, ou un héros déchu qui aurait pu s'adresser à son défunt maître spirituel pour savoir où il avait caché le bâton censé éradiquer le mal du monde et les artichauts de nos assiettes. Le souci c'est que je suis ni l'un ni l'autre, et s'ils veulent, je leur donne volontiers. Il y a eu cette foutue tempête, et bingo ! J'ai le bonheur de voir votre grand-mère me harceler pour me demander de nourrir son caniche. Je veux dire, à la rigueur, dans les circonstances où j'ai eu ce pouvoir à la con, j'aurai pu hériter d'un truc badass genre remonter le temps ou contrôle de la glace, mais non. Avec les espèces d'énormes boules de glace que la tempête a lâché, les voitures ont eu tout le loisir d'avoir des accidents aux quatre coins de la ville. Moi, je rentrais à pied, mais j'ai eu l'impression d'être le seul à penser à Mère Nature, ou tout simplement parce que les bagnoles me mettent profondément mal à l'aise. Vous devinez la suite, ça va tout seul.




    This is the story of my life.


    — Eh, Andrew. Tu n'as pas l'impression d'avoir un pied dans la tombe ?
    — Actuellement, j'ai plutôt l'impression d'être coincé avec la version canadienne de Mimi Geignarde, mais merci de t'en inquiéter.
    — Je ne suis pas si laide.
    — T'es pas Angelina Jolie non plus, bébé. Comment tu t'appelles, déjà ?
    — Jenna.
    — Tu souffres de ta mort, Jenna ?
    — Plus jamais.
    — C'est pitoyable.
    — Et toi, Andrew, tu souffres de ta vie ?
    — Moi, souffrir ? Jamais.

    La cigarette avait roulé sur les lèvres. Donc, ça faisait deux ans. Quelle mascarade. Deux ans de chaos total, et voilà où on en était. Thunder Bay ressemblait à une base militaire discount, avec des super-héros aux rabais, avec des bizarreries bas de gamme. Donc, ça faisait deux ans. Deux ans que ça pleurait des rivières dans le cimetière sur la colline, deux ans de cette impression d'avoir mis un pas dans un film de Tim Burton. Pas croyable. Comme dans un de ces bouquins de science-fiction, la tempête avait frappé, comme une grosse moquerie à l'humanité, une ultime provocation — eh, vous pensiez être parfaits, pitoyables sacs à chair putride ? Je suis le foutu nuage radioactif qui va faire fondre vos espoirs, vos visions, vos prévisions, votre futur, votre passé, votre présent ; tout. Je suis le fichu orage qui va foutre vos vies en l'air en un éclair. Sans mauvais jeux de mots, évidemment. Ça avait fait sourire Andrew, cette coïncidence. Andrew souriait de tout, même de la mort. Ça aurait pu être comme une façon d'être positif, une façon d'être optimiste, une façon d'être stupide, à sourire à la vie comme ça. Ça ne l'était pas. Jamais. On n'avait jamais su aimer les sourires d'Andrew Seamore. Ce n'étaient ni ces monstres de dentition parfaite des pubs de dentifrice, ni ces sourires sincères, qui réchauffent, qui rassurent. C'était juste un rictus affreux qui faisait vaciller l'âme entre la colère et l'insanité, un rictus qui semblait se moquer en voyant tout ce que vous pensiez avoir caché, tout ce que vous pensiez avoir enfoui, tout ce que vous pensiez avoir fait disparaître. Un rictus qui ne s'arrête plus alors que des moqueries s'envolaient sur ses lèvres. Mais dis-nous, Andrew, n'as-tu donc aucune limite ?

    — Non.
    — Vraiment aucune ?
    — Jamais. C'est comme enfermer à jamais ton âme dans une prison ; les limites, la bonne éducation, le tact, la délicatesse, l'inhibition sont chacun les barreaux de sa cellule. C'est une métaphore un peu bancale et même carrément craignos, je sais, mais j'imagine que c'est parce que j'ai eu un mauvais professeur de philo.
    — Ah oui ? C'était vraiment à cause du prof ?
    — Oh après, je doute pas une seule seconde que ça doit être parce que j'ai pété son pare-brise en début d'année qu'il me jetait des regards noirs.
    — Il y a un truc qui tourne pas rond chez toi, Andrew, ajoutait-on, des rires dans la voix.

    Je sais. On le sait tous. Il y avait toujours eu quelque chose qui n'allait pas, chez Andrew Seamore. On n'avait jamais trop su ce que c'était, si ça venait de lui ou si ça venait des autres. En fait, on n'avait jamais rien su sur Andrew Seamore. Rien. C'était un ovni, objet vivant non identifié, pas tout à fait un être à part entière, pas vraiment un objet vide sans âme ni pensée non plus. C'était des « Je ne sais pas », des « Je ne sais plus ». On n'arrivait pas à savoir ce qu'était Andrew Seamore. On n'arrivait même pas à savoir qui il était. Rien. Il n'était rien. Mais ce sont des choses qu'on n'est pas censés savoir, qu'on n'est pas censés apprendre. On est censés marcher dans la nuit de sa pensée, quand on parle d'Andrew Seamore, on est censés tâtonner dans l'obscurité, comme un trou noir infini, comme un bail à esprits, un bordel à tourments. On est censés avoir un goût de terrain interdit, quand on parle d'Andrew Seamore, une impression de devoir faire demi-tour. On est censés se dire qu'il ne vaut mieux rien à dire. Parce que personne ne devrait savoir. Jamais il ne le supporterait.

    On savait, en revanche, qu'Andrew était britannique. Anglais, plus précisément. Il ne fallait pas être Einstein pour s'en rendre compte — l'accent qui roulait sur sa langue puait tout entier le thé et les rues étroites de Londres. On savait aussi, surtout, que c'était précisément parce qu'il était anglais qu'il était venu à Thunder Bay. On n'avait jamais vu Andrew s'attacher à quelconque terre ou personne. Rien, que du vide irritant, du vent gonflé de moqueries immorales. Ça serait trop dur, de s'attacher, de s'enraciner. Ça serait trop dur de se lier quand on est fait pour blesser. On savait aussi, entre autre, qu'Andrew avait toujours haï son géniteur. Profondément. Il le haïssait de ces haines secrètes et silencieuses qui bouffent et ravagent, pire que les pires termites de la dernière espèce. Durant de longues années, il avait haï. En silence.

    C'est là qu'on entrait dans l'inconnu. Ce que personne ne sait, ce que personne ne doit savoir. Ça serait trop dur d'être blessé quand on est fait pour aimer. Trop dur de vivre quand on est fait pour ne pas exister.
    Andrew, déjà, il faut le savoir, n'est pas né en Angleterre. D'ailleurs, il a passé très peu de temps de sa vie en Angleterre, ou même au Royaume-Uni en général. C'était quelque part, paumé dans le monde, quelque chose de parfaitement improbable et qui fait bien tâche sur la carte d'identité d'un mec réglo — un mec qui passe la frontière en disant qu'il est né à Novgorod, c'est pas comme si ça courait les rues. Alors la question est : que foutaient ses parents au fin fond de la Russie en plein mois d'avril ? Et c'est là que la merde commence.

    — Donc, répétait lentement l'enfant, si j'ai bien compris, tes parents te trimbalent de pays en pays, c'est ça ?
    — Voilà.
    — Tu dois voir du pays et parler plein de langues ! Ça doit être bien.
    — Pas vraiment, non.
    — Pourquoi ?
    — Je change d'école tous les ans, même des fois deux fois par an.
    — C'est pas grave, ça te fait avoir plein d'amis...
    — J'ai pas d'amis.

    Ça lui avait arraché un rictus douloureux, à l'enfant, alors que l'accent britannique se traînait sur chacun de ses mots. Les parents Seamore étaient dans l'humanitaire, le côté médical de la chose ; le genre de personnages que le monde entier loue et glorifie mais que personne n'aide concrètement. Tout gamin déjà, il avait cette façon d'être hautainement adulte, un peu froid, un peu distant, comme si, à force de bouffer chaque jour les malheurs de toute une planète, la vie elle-même ne semblait plus laisser ses marques sur lui. Toute sa vie, il avait été baladé, trimbalé, peu importait sa volonté, s'il voulait rester ou partir — depuis quand les enfants ont-ils des opinions ? Il n'y avait rien à dire de l'enfance d'Andrew Seamore. Particulière, mais totalement inintéressante. En Asie comme en Europe, en Amérique comme en Afrique, il avait, comme tous les enfants, pris des claques, été à l'école, perdu son doudou dans un endroit totalement improbable, joué dans l'eau en été, fait des batailles de boule de neige en hiver. Et puis un jour, la vie avait basculé. Comme ça, brutalement, violemment. Le pire jour de sa vie.

    — Une quoi ? répéta-t-il, la voix blanche.
    — Une petite sœur.

    Ça l'avait profondément dégoûté, Andrew, ce sourire trop niais, trop doux qui avait flotté sur les lèvres de ses parents. Oh, ce n'était pas seulement la jalousie de devoir partager sa vie toute entière avec sa cadette qui l'avait poussé à haïr la dernière Seamore en date. En fait, ce n'était même presque pas pour ça. Presque pas.
    On s'étonnait assez souvent de constater à quel point le gamin Seamore était brillant. Capable de tenir un débat sans ciller, même s'il portait sur le nouveau logo de ses céréales préférées. On s'étonnait encore davantage lorsqu'on entamait une conversation avec lui. Il avait toujours cette façon de s'exprimer comme une grande personne, responsable et terre à terre, avec un détachement qui se révélait en fait plutôt affligeant. C'est pour ça que, lorsqu'on lui annonça que sa mère avait décidé de rentrer au Royaume-Uni pour ne pas « secouer la petite de tous ces déplacements », ça n'avait même pas été parce qu'on le séparait d'elle. Absolument pas. Mais après tout, de quel droit cette enfant même pas encore née pouvait elle bénéficier de tout ce dont on l'avait privé ? Elle allait savourer les pluies battantes britanniques, les quais humides de Londres, les cours d'école grisâtres, les disputes avec les copines, le plaisir des vacances.
    Pas lui.
    La stabilité, Andrew, il en avait rêvé, toute son enfance, au gré des paysages qu'il voyait chaque année. Il aurait bien voulu rester, il aurait bien voulu goûter un peu de la normalité. Et non, on s'était réservé ceci pour la petite sœur, qui allait pouvoir apprendre à aimer et à détester, apprendre à choisir, apprendre à se lier, apprendre à pleurer le manque, à pleurer la perte. La fatalité était là — on l'avait privé à tout jamais de s'attacher. A huit ans, à l'aéroport de Sydney, il avait refusé le dernier baiser de sa mère. Jamais il n'avait regretté.
    Il avait essayé, pourtant.


    — Andy.
    — ...
    — Andy !
    — Quoi ?
    — On est arrivés.
    — Ne m'appelle pas Andy.

    Amsterdam.
    Peut-être la ville qu'il aimait le plus avant.
    Peut-être la ville qu'il hait le plus maintenant.
    Amsterdam, c'était la ville de tout un drame, de toute une vie, de toutes les larmes. La ville du déclin. La ville du début de la fin.
    Il avait dix-sept ans. On avait décidé de rester longtemps à Amsterdam, le temps de lui faire passer ses examens, le temps de lui donner l'illusion d'un équilibre. Andrew avait été un adolescent qui avait trempé dans l'enfer. Ce n'était pas des histoires d'alcool, des problèmes de petit(e)s ami(e)s, des drogues sous le matelas, des fêtes jusqu'au dernier souffle de la nuit. Rien de tout ça. Il était intelligent, Andrew, jamais, si l'occasion lui en avait été donnée, il n'aurait couru ces risques. Si, en fait, si. Bien sûr qu'il l'aurait fait. On se plaisait à penser que l'intelligence le pousserait à ne pas faire d'aussi belles bêtises. Il n'avait juste jamais pu, tout simplement. Ce qui relevait de l'infernal, dans son adolescence, c'était cette manie incompréhensible qu'il avait de toujours se débrouiller pour se faire haïr, des élèves, des professeurs, de l'humanité, en général. On pointait du doigt ce gamin qui avait crevé les pneus de celle-ci, qui avait provoqué celui-là. Ça le faisait rire tout bas, Andrew, comme si sa réputation avait parcouru la Terre plus rapidement que lui. Ça le faisait rire, oui. Rire jaune. On avait ponctué ses jours de « Tu veux parler à ta sœur au téléphone, Andy ? », de « Tu n'envoies rien à ta mère, Andy ? », de « Qu'est-ce que je vais faire de toi, Andy ? », de « Qu'allons-nous faire de vous, Mr. Seamore ? » Ça sortait par une oreille pour ressortir par l'autre. Ça le faisait rire, parce qu'au fond, remonter la pente, faire des efforts, faire bonne impression, tout ça, il y avait bien longtemps qu'il avait abandonné.
    L'envie gonflait, comme un abcès increvable, elle enflait comme une maladie silencieuse, elle prenait le pas sur tous le reste, la peur, les larmes, la tristesse. L'envie de tout foutre en l'air. Il avait essayé, Andrew, un jour, de « se foutre en l'air ». Ça avait été l'échec le plus cuisant de toute sa vie. L'affaire de quelques cachets, ça aurait pourtant dû suffire. Quelle camelote.
    Amsterdam n'allait être que la répétition diabolique des quatre autres années précédentes. C'était ce qu'il s'était dit en haussant les épaules, collé contre la vitre d'un bus néerlandais, que ça allait être comme à chaque fois. Grave erreur. En fait, ça allait être pire.
    Il ne s'était pas fait virer de son lycée, ni même détesté du corps enseignant — sauf peut-être de son professeur de philosophie qui, après avoir voulu s'entretenir avec le père Seamore, avait eu la joie de découvrir sa voiture meurtrie le lendemain matin, mais ça relève du détail. Le problème, c'était son père. Son père s'épuisait, à endurer ce gamin invivable, à supporter cet enfant incompréhensible, à le voir se gâcher chaque année. On aurait dû le comprendre, pourtant. On pouvait, d'ailleurs, on compatissait même. Mais Seamore n'avait pas besoin ni des regards compatissants, ni des murmures qui l'accusaient de mal éduquer son fils — ce dont il avait besoin, c'est qu'on le débarrasse de ce môme.

    — J'ai mal, Papa.
    — Tu veux en parler ?
    — Non, je veux dire. J'ai un bout de verre dans le bras depuis vingt minutes, ça fait mal.
    — ... Je sais même plus si tu me donnes envie d'abandonner ou si j'en ai juste marre de toi, Andy.
    — ...
    — Qu'est-ce qui va pas, chez toi ?
    Ça avait tracé un sourire ironique sur les lèvres d'Andrew.
    — Et tu ne me demandes même pas comment je me suis fait ça ? Mauvais père. A force de me le répéter, j'osais imaginer que t'avais trouvé la réponse.
    — Je devrai t'en coller une.
    — Je t'en prie.
    — Je ne le ferai pas.
    — Pourquoi pas ?
    — J'aurai bien dit que c'est parce que j'avais trop d'estime pour toi, parce que je t'aime, parce que tu es mon propre fils, mais en fait, c'est juste que j'ai l'impression que ça n'en vaut pas la peine.
    — Rien ne vaut plus de peine que ça, pourtant.
    — Il y a quelque chose qui va pas chez toi, Andrew.
    Je sais.

    Et il avait sourit. Encore. Toujours.
    Ça continua un an comme ça.
    A peine obtint-il son diplôme qu'on foutu l'enfant à la porte.
    La décision était commune, papa, maman, et la petite sœur qui, comme tous les enfants, n'a pas son mot à dire sur ce frère qu'elle ne connaît pas, qu'elle ne connaîtra jamais. La décision commune et Andrew n'avait même pas cillé, ne s'en était même pas étonné. On n'avait jamais quitté un foyer avec aussi peu d'attention que lui.
    Il n'avait qu'un mot à dire. Un seul.

    — Je veux aller au Canada.
    — Pourquoi on t'enverrait au Canada ?
    — Puisque vous me virez de la maison, ayez au moins la décence et la lâcheté de m'éloigner de vous, envoyez-moi au Canada.
    — Et pour y faire quoi ?
    — Je deviendrai médecin.

    Ça avait eu un ton de défi, un air d'ironie. Des sanglots mal cachés qui ébranlent la voix, aussi. On l'avait envoyé au Canada. A l'aéroport, il avait laissé derrière lui l'amour, l'amitié, l'affection, le passé, l'avenir ; la famille, le tact, le discernement. Plus que tout, il avait laissé derrière lui l'intérêt pour les autres.
    Tout ça, on le laisse au passé.
    Tout ça, c'est terminé.


    — Je peux savoir pourquoi c'est moi qui me tape le gamin chiant de la chambre 206 ? On avait dit que c'était pour l'autre groupe.
    — Oui, et puis après tu as rappelé à la chef à quel point sa robe la boudinait.
    — C'est pas ma faute, elle se dandinait devant moi, j'avais l'impression de parler à un boudin antillais...
    — Andrew.
    — ... Une vraie salope cette nana, un jour elle m'a dit que-
    — Andrew !
    — On ne me dérange pas quand je critique !
    — C'est ton tour de garde.
    — Fais chier.
    — A tes souhaits, Seamore.
    — Ta gueule !

    Ça avait été dans les sourires des collègues que le majeur s'était levé avec majesté alors que le britannique filait vers la chambre 206. Des années d'études pour se coltiner des gamins qui ressemblent à des bulldog enragés. Brillant, vraiment. Des collègues qui vont et viennent, des scandales, des colères — une vie qui se construit et se reconstruit. On s'était habitué, à l'hôpital de Thunder Bay, à Andrew Seamore. On avait appris à supporter son cynisme, on avait appris à aimer son humour, et, inévitablement, on s'y était attaché. On s'était attaché à ses yeux un peu trop verts, à ses cheveux un peu trop bruns, à son regard un peu trop perçant. On s'était attaché à sa silhouette arachnéenne, à son corps trop mince, à ses jambes trop grandes, à ses sourires agaçants et son ironie horripilante. Ça le faisait enrager, Andrew, qu'on persiste à s'accrocher à lui, ça le débectait, qu'on le salue, qu'on lui sourie, qu'on s'inquiète sans arrêt de son état, de ses pensées, de sa vie.
    Une vie, c'était très simple : il n'en avait pas.
    Il pouvait prétexter que, tout simplement, les étudiants de médecine n'ont pas le temps d'avoir une vie. Mais même maintenant, il ne pouvait plus s'en servir — c'était officiel, monsieur était presque médecin, monsieur était gradé, et entre autres « presque gradés », l'excuse ne tenait plus. La vérité était bien triste — enfin, c'est ce que la plupart de ses collègues pensaient, lui, ça lui passait totalement au-dessus de la tête. Après, c'est vrai qu'à vingt-six ans, ça semble un peu étrange de vivre seul avec un chat qui a le QI d'une palourde pas fraîche. On ne s'en étonnait plus — Andrew Seamore était insupportable, tout le monde le savait, et on se haïssait parfois de l'apprécier.
    Cela faisait tellement longtemps qu'il était au Canada que, alors qu'il sortait de l'hôpital, il ne s'était pas posé une seule question sur l'orage qui éclata sur Thunder Bay le trente juillet 2010.
    Il se jurait de ne plus venir travailler sans parapluie lorsque la foudre gronda au-dessus de sa tête. Le temps de voir une voiture s'encastrer dans un mur, et l'éclair le frappa. Étrangement, il n'eut rien. Rien du tout.
    Et quand on est étudiant de médecine, on sait pertinemment qu'on ne sort pas indemne lorsqu'on se fait frapper par la foudre.
    Dès le lendemain, il avait foncé dans la salle de repos trouver un collègue un tant soit peu capable d'expliquer. Et puis, il l'avait vu, planter là, l'air stupide. Un petit vieux en peignoir et déambulateur, comme il les haïssait, lent et l'air hagard d'un type qui se réveille dans un autre lit un lendemain de cuite. Dieu, ce qu'il détestait les vieux.

    — Tu as vu l'orage hier ?
    — Oui, ma sœur a eu très peur, j'ai dû...
    — Je peux savoir ce que fout un vieux en déambulateur dans la salle de repos ?
    — Mais de quoi tu parles ?
    — Ah, mais ne soyez pas stupides pour une fois, ça se reconnaît, un vieux !
    — Comment il s'appelle ?
    — Comment vous vous appelez, Monsieur ?
    — Paul. De la chambre 164.
    — Il dit qu'il s'appelle Paul et qu'il vient de la chambre 164.
    — Andrew.
    — Mais quoi encore ?
    — Le patient de la chambre 164 est mort cette nuit.

    Merde.


    — Donc, tu crois que tu vois les morts ?
    — Voilà.
    — Mais genre. Tu peux leur parler, et tout ?
    — Oui, et je peux te dire qu'ils parlent trop.
    — Tu sais. Je crois que c'est à cause de la tempête.
    — Ah oui ?
    — J'ai commencé à faire des trucs bizarres aussi, après.

    Ils avaient échangé un regard entendu et, allumant une cigarette, Andrew haussa les épaules, l'air en fait à peine surpris. Donc, il allait devoir passer pour un fou pour le restant de ses jours, à parler à des esprits fantômes qui vont et viennent en ville. Charmant. Vraiment, il était ravi. L'ironie lui avait décroché un sourire et il allait finir son café lorsqu'on arriva. Sursautant, il manqua de renverser le goblet sur sa veste, et, roulant des yeux, il se posa face au jeune homme. Et c'était reparti pour un tour.

    — Et tu veux quoi, toi ?
    — Moi ?
    — Pas toi, trou du cul. Lui.
    — Qui ça lui ?
    — Vraiment, ferme-la.
    — Oh. Il y en a un là ?
    — Oui. Maintenant, boucle-la.

    Jamais Andrew n'avait cru s'habituer à ce pouvoir. Pas une seule seconde, il ne pensa pouvoir s'habituer à voir surgir des visages inconnus, à chercher à deviner si ça respirait ou s'il s'agissait juste d'un esprit parmi tant d'autres, ce qui donnait lieu à des conversations plutôt étranges et à la limite du gênant — notamment lorsqu'il pensa que la vieille conne qui l'avait interpellé un jour dans le supermarché était décédée alors qu'elle était bien vivante ; il se souvenait encore du regard noir de son fils. « Eh elle était presque morte, le doute était permis » avait-il innocemment lâché à son collègue qui pleurait encore de rire deux jours après. Plus qu'inutile et carrément saoulant, le pouvoir s'était aussi révélé dangereux. Profondément.
    Ça avait été un autre de ces soirs lugubres où il avait eu la chance de ne pas être de garde. Il s'était faufilé dans la voiture qu'il haïssait tant — un compromis stupide avec un collègue, une histoire à la con de covoiturage ou d'autres bêtises. La pire idée de sa vie. Il avait fallu qu'elle arrive, évidemment. Le temps d'un feu rouge, et elle sort de nulle part.
    Cette fois, ce fut sa voiture qui s'encastra.
    C'est épuisant d'entendre des échos fatigués de vies passées. On avait cru qu'il avait simplement « perdu le contrôle du véhicule ». Qui aurait sincèrement pu deviner qu'un esprit était venu se coller à la place du mort au mauvais moment ? On ne pouvait pas leur reprocher.
    Trois mois de coma, c'est long, quand même.
    Trois mois.
    Ça fait beaucoup, trois mois.
    Non ?
    Non.
    Pas pour ça.
    La voiture a bien morflé, quand même.
    Au moins, il n'est pas mort.
    C'est comme si.
    On le débranche ?
    Non, on ne le débranche pas.
    On n'appelle personne ?
    Non, on n'appelle personne.
    Tu t'attaches, Andy. C'est triste à constater.
    Tu détestes ça, t'attacher, pourtant.
    Alors pourquoi tu l'as fait ?
    Crétin.
    Il n'y a personne à appeler de toute façon.
    Il y a quelque chose qui va pas chez toi.
    T'es du vent, Andrew. T'es rien que de la gueule. Une façade branlante.
    Eh, tu entends ?
    C'est le son de ta vie qui s'écroule.
    Andrew.
    Il se réveille.
    — Il se réveille, appelez une infirmière !
    Il se réveille de quoi ?
    — Il sort du coma !
    Il se réveille de la vie.
    — Andrew !
    Trois mois, ça fait beaucoup, quand même.

    — Comment tu te sens ?
    Il avait semblé hésité, le corps encore hanté par la léthargie.
    — T'as vu Jumanji ?
    — Oui ?
    — J'ai l'impression d'être Alan Parrish qui sort du jeu.
    — T'es pas croyable, Andy.
    — Ne m'appelle pas Andy.


    — Alors c'est ça, tu arrêtes de bosser ?
    — Écoute, entre les morts qui viennent me faire causette et l'accident, moi, j'ai besoin de repos, comme les vieux.
    — Et tu vas faire quoi ? Tu vas faire comment ?
    — J'ai bien droit à un congé maladie.
    — Ça s'appelle l'incapacité temporaire.
    — Oh, c'est pareil.
    — T'es fiable comme médecin, dis-moi.
    — Ta gueule.
    — Et les séquelles ?
    — C'est rien, les séquelles.
    — ...
    — J'en ai ma claque des macchabées, tu sais.

    Le collègue avait secoué la tête.

    — Tu es sûr que ça va aller ?
    Sourire en coin.
    — Ça va toujours.
    Moi, souffrir ? Jamais.





    Vox Populi.

Libre à toi de te présenter.

Alors, eh, par où commencer. Déjà vous ne voulez pas savoir où je vis, tout simplement parce que cette région est aussi vide, plate et inintéressante que la vie sexuelle de Justin Bieber. Pour le pseudo, vous pouvez m'appeler comme vous voulez, mais mes deux surnoms principaux sont Noir et Law. Pour mon âge, c'est juste top secret, je vous laisse deviner — et vous ne devinerez jamais. Sinon ma principale vocation c'est de procrastiner jusqu'à ma mort en jouant à Skyrim et en me goinfrant comme un mexicain dans une taqueria d'une main et en dessinant de l'autre. Ma meilleure amie c'est la page blanche et j'ai célébré mon union avec la flemme il y a déjà plusieurs années. J'ai de l'humour noir — trop, peut-être —, j'ai juste aucun tact, mes personnages sont chelous, je suis cynique, et en plus quand j'étais môme je me décrottais le nez. On devine tous la longueur de la queue qu'il y a devant chez moi pour me demander en mariage. Sinon en vrac, j'adore les bandes dessinées, je me débrouille pas trop mal en css et html, j'écoute principalement du rock, du blues et du jazz, je rp depuis bien six ans maintenant, le lait me donne mal au ventre, j'adore le thé, j'ai un sommeil à la con (insomniaques rpzzzz), ma couleur préférée c'est bleu marine, j'aime pas les bananes, et la moitié de ma vie tourne autour d'Harry Potter.
...
Bon okay, j'avoue tout, je m'appelle Robert, j'ai cinquante-trois ans, je loue des fourgons et j'aime les saucisses rouges.

Pour avoir les bonnes grâces du Staff...

AVATAR UTILISE : ALORS. A propos de ce fameux avatar. Je m'excuse profondément auprès des admins, mais j'ai toujours pas trouvé d'image où on voit bien, l'actuel, je me doute qu'il ne passera pas, mais c'est en attendant. Promis, je me bouge les fesses !
Gaspard Ulliel ou Jared Leto ? Le choix est dur, très dur. Mais... Gaspard Ulliel, c'est mon dernier mot.
Mélanie Laurent ? Si vous la voyez, dites-lui qu'elle m'insupporte totalement.
Que penses-tu des roux ? GINGER HAVE SOULS. Plus sérieusement, même si je blague beaucoup dessus, j'adore les roux, et je dis pas ça parce que je le suis à moitié, vraiment.
Allemagne ou Egypte ? ... Aucune idée. D:
The Vampire Diaries ou True Blood ? J'regarde ni l'un ni l'autre, mais bon, si je devais, je préférerai True Blood je pense. Enfin jeee. Je sais pas. En général j'aime pas les vampires, en fait.
Licorne ou Poney ? Les licornes domineront le monde, tout le monde le sait.
Nirvana ou Lady GaGa ? Nirvana. J'aime bien certaines musiques de Lady Gaga, je m'en cache pas, mais j'ai une certaine appréhension pour la nana en elle-même.
GTA ou Pokémon ? Arf, choix difficile une fois de plus. Je saurai pas choisir.
Ian Somerhalder ou Jensen Ackles ? Jeeeee. Je trouve Ian Somerhalder bien plus canon mais. Supernatural quoi !



Dernière édition par E. Andrew Seamore le Mar 5 Juin - 12:43, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: Andrew — you're a million ways to be cruel Andrew — you're a million ways to be cruel Icon_minitimeVen 9 Mar - 22:00

C'est donc toi qui galère niveau avatar !
Quoi qu'il en soit bienvenue par ici !
Si mon post gêne, je supprime.
Je n'ai pas encore lu ta fiche, honte à moi mais je suis fatiguée; et ce sera bientôt fait :D

En tout cas, welcome on board, et j'espère que tu t'y plairas (c'est obligé de se plaire ici haha) Andrew — you're a million ways to be cruel 43499
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MessageSujet: Re: Andrew — you're a million ways to be cruel Andrew — you're a million ways to be cruel Icon_minitimeVen 9 Mar - 22:04

    Ooooh, un message de bienvenue ♥ Pas de soucis, ça me gêne pas du tout, je comptais pas mettre ma fiche en plusieurs parties de toute façon. Et oui c'est moi qui galère méchamment avec les avatars *facepalm* Pas de soucis pour la lecture, je comprends parfaitement (de toute façon c'est pas terminé), et un grand merci pour l'accueil, ça me fait plaisir ! (Et puis. L'émoticone est super chou. Je suis comblé)
    Et puis au plaisir de se croiser en rp, maybe ! /o/
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MessageSujet: Re: Andrew — you're a million ways to be cruel Andrew — you're a million ways to be cruel Icon_minitimeVen 9 Mar - 22:16

Mais avec plaisir, les liens sont les bienvenus de mon côté, ainsi que les rp. On est tous ici pour ça, je crois !
Bon courage pour la suite de ta fiche, j'éditerai un de mes posts ou je reposterai pour donner mon avis ! (comment ça j'ai toujours un avis sur tout ?!)
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MessageSujet: Re: Andrew — you're a million ways to be cruel Andrew — you're a million ways to be cruel Icon_minitimeVen 9 Mar - 22:35

Je m'incline totalement devant ce debut de présentation. En fait je m'incline devant ta manière d'céire surtout. Mon dieu, ça fait rêver. On les sent bien les 6 ans de RP! Andrew — you're a million ways to be cruel 385268
En tout cas je sais pas si c'est mon rôle de dire ça mais je te souhaite tout de même la bienvenue, et je te redis quand même que je suis en totale admiration. Bon courage pour le reste. (VIIIIIIIIIIIIIIITE!)
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MessageSujet: Re: Andrew — you're a million ways to be cruel Andrew — you're a million ways to be cruel Icon_minitimeVen 9 Mar - 22:39

    Bon alors. Déjà merci pour le sourire niais que tu m'as fait avoir, et surtout merci encore plus pour ces compliments. Ça me fait juste super plaisir D: Et puis pour les six ans de rp c'est un peu de la triche parce que ça doit faire un ou deux ans que je n'ai plus été sur un seul forum, je m'y suis remis qu'en novembre dernier. Et encore merci pour le message de bienvenue, promis, je me dépêche, j'ai hâte de rp avec vous tous ! \o/ ♥
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MessageSujet: Re: Andrew — you're a million ways to be cruel Andrew — you're a million ways to be cruel Icon_minitimeVen 9 Mar - 22:47

Je viens à peine de commencer à lire, à vrai dire, j'en suis à ton pouvoir et c'est bon, j'ai déjà un lien dans la tête Andrew — you're a million ways to be cruel 43499
Enfin, je ne vais pas me précipiter au cas ou tu ne serais pas validé (quelle blague Rolling Eyes).
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MessageSujet: Re: Andrew — you're a million ways to be cruel Andrew — you're a million ways to be cruel Icon_minitimeSam 10 Mar - 2:04

    BON. J'annonce, ma fiche est terminée. J'ai un peu bâclé par endroits, je suis vraiment désolée, je suis pas très fière de moi. J'ai genre jamais fait de fiche aussi rapidement mais j'avais trop peur d'oublier mes idées ou de ne plus avoir l'inspiration/le temps. Donc, pardon, certains trucs piquent un peu les yeux. Si ça manque de cohérence ou de crédibilité par endroit, n'hésitez pas à me le dire, je me suis pas relue.

    Et Tatiana, pour le lien, aucun souci, n'hésite pas à m'envoyer un mp si tu as une idée, ça me ferait carrément plaisir d'avoir un lien avec toi !

    EDIT : AH ET. Pour l'avatar. J'ai juste pas la foi de chercher ce soir ;;" Mais si l'actuel ne convient pas, je me bougerai pour en trouver un.
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MessageSujet: Re: Andrew — you're a million ways to be cruel Andrew — you're a million ways to be cruel Icon_minitimeSam 10 Mar - 17:05

    Aaaaah ton histoire est juste géniale !
    Bon ok, j'ai mis longtemps à la lire mais c'est du grand art ! Encore un membre qui me fous des complexes ^^ et pour cause, j'ai même dû allé chercher un mot dans le dico ! Razz
    Pour l'avatar à la limite tu peux garder celui là mais si tu pourrais juste rajouter un petit coup description dans ta fiche. Histoire qu'on se fasse une idée un peu plus nette. Du genre, la taille, les yeux etc. :)

    Mais sinon c'est avec grand plaisir que je te souhaite la bienvenue parmi nous et que je te valide Andrew — you're a million ways to be cruel 319536
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MessageSujet: Re: Andrew — you're a million ways to be cruel Andrew — you're a million ways to be cruel Icon_minitimeSam 10 Mar - 21:26

    Merci beaucoup des compliments, ça me fait plaisir ! Merci aussi pour l'avatar, je vais de ce pas rajouter la description physique (je savais bien que j'avais zappé un truc). Et merci une troisième fois pour la validation ! :3
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MessageSujet: Re: Andrew — you're a million ways to be cruel Andrew — you're a million ways to be cruel Icon_minitimeVen 16 Mar - 17:20

Ah je manque à tous mes devoirs Andrew — you're a million ways to be cruel 715103
Ici une autre admin, qui a ses heures perdus fait encore figure d'admin Andrew — you're a million ways to be cruel 693521

Je me joins aux autres, c'est une très belle histoire. I love you
Et ta présentation personnelle est juste excellente !!
C'est aussi un bon pseudo que tu as là mais ça c'est une autre histoire Razz

Même si c'est un peu tard, Bienvenue parmi nous, c'est un véritable plaisir de compter dans nos rangs =)

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MessageSujet: Re: Andrew — you're a million ways to be cruel Andrew — you're a million ways to be cruel Icon_minitimeVen 16 Mar - 17:23

    Aucun souci, je comprends parfaitement :3 Merci pour tous ces compliments (et pour le pseudo notamment, ça me fait plaisir étant donné que j'ai bidouillé le nom de famille à partir d'un truc trouvé sur la page Wikipédia qui parle du whisky *tousse*), et merci aussi pour le message de bienvenue !

    EDIT : AH A MOINS QUE TU PARLES DE MON PSEUDO PERSONNEL. *facepalm* Anyway, merci.
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MessageSujet: Re: Andrew — you're a million ways to be cruel Andrew — you're a million ways to be cruel Icon_minitime

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