Lightning Strokes
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June E. Callaghan

June E. Callaghan

♠ AGE : 34
♠ COPYRIGHT : Shiya & lilalilalou
♠ MUSIC : Set The Fire To The Third Bar - Snow Patrol
♠ STATUT SOCIAL : En couple avec Ian
♠ EMPLOI/LOISIRS : Stagiaire au journal


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MessageSujet: (+) when I see you cry, it makes me smile (+)  when I see you cry,  it makes me smile Icon_minitimeJeu 10 Jan - 22:42

June poussa un long soupir avant de répondre. Déglutissant avec difficulté, elle donna enfin son accord. « D'accord, je vais m'en charger. Mais soyons d'accord, c'est uniquement pour toi que je le fais. Pas pour lui. Le dernier pronom était teinté d'un mépris qui ne laissait aucune place au doute. Elle raccrocha son téléphone, brusquement, s'apprêtant à aller s'acquitter d'une corvée sans précédent. Elle démarra sa voiture, se dirigeant sans enthousiasme vers Brodie Street. Mais elle eut beau rouler à 30 km/h et s'arrêter même aux '' cédez le passage '', elle arriva quand même à destination au bout de quelques minutes. Elle s'arrêta quelques secondes devant la porte du numéro 9, soupira une nouvelle fois et frappa. Mais tout de suite après, elle poussa la porte. Elle savait que personne ne viendrait lui ouvrir la porte. Elle se dirigea vers le salon, très sombre mais cela ne l'empêcha pas de se retrouver face à son beau frère. Celui-ci s'était redressé sur son canapé, l'air de se demander qui venait le cambrioler. Cependant, quand il vit June, il eut l'air déçu de l'absence de cambrioleurs dans sa maison. Elle adopta un sourire carnassier, le sourire qu'elle réservait à une catégorie de personne : Sacha. (et non, elle ne s'était pas trompé dans la syntaxe de sa phrase, la catégorie de personne que haïssait ne se composait que d'une personne). Sans une seule salutation, elle mit fin à sa stupeur de la voir débarquer dans son salon. « Ian m'a dit que tu étais malade. Il était inquiet donc il m'a chargée de passer la journée à ton chevet... J'espère que ça te fait aussi plaisir que moi. » . Elle n'en dit pas plus, s'il y avait bien un truc sur lequel ils se comprenaient, c'était l'ironie polie. Ils la pratiquaient en permanence aux immondes repas de familles des McKinley. Elle traversa le salon, tira sur les rideaux pour les ouvrir, et ainsi blesser les yeux de Sacha. Pour tuer toute ambiguïté, elle explicita ce geste mesquin par un faux prétexte. « La vitamine D, ça va te faire du bien. » . Nouveau sourire. La lumière qui rentrait maintenant dans la pièce offrait un spectacle désolant. Couché sur le canapé, Sacha ressemblait encore plus à un zombie que d'habitude. Un tas de kleenex s'amoncelait à ses pieds. Elle osait espérer qu'il lui servait à se moucher, et rien d'autre... « Dis donc, tu as vraiment une sale tête. Encore pire que d'habitude... J'avais parié que c'était une MST mais Ian dit que ce n'est pas ça... » Avec précaution, et non sans dégoût, elle se rapprochant de son ''patient'' (beurk) et prit place sur le fauteuil qui faisait face au canapé sur lequel il gisait telle une étoile de mer obèse. « Tiens, tu te rappelle ? C'est le canapé sur lequel j'étais quand tu m'as droguée... Que de bon souvenirs.. » Elle lissa sa jupe, se demandant jusqu'à quelle limite, on pouvait tourmenter un malade. Elle essaya donc de se concentrer sur la promesse qu'elle avait à son amoureux. « Enfin, je te ferai la conversation plus tard. Tu as déjà pris des médicaments ? Tu as mangé ? Tu veux que je t'aide à prendre ta température ? » . Nouveau sourire. Angélique cette fois. Mais intérieurement, elle s'imaginait en train d'enfoncer un thermomètre dans la bouche du Rat. Toujours dans une idée d'innocence, elle avança sa main pour toucher son front, sachant d'avance que ça le hérisserait...
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Sacha Mckinley

Sacha Mckinley

♠ AGE : 39
♠ COPYRIGHT : Nelliel
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♠ EMPLOI/LOISIRS : Journaliste/Hokey.


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MessageSujet: Re: (+) when I see you cry, it makes me smile (+)  when I see you cry,  it makes me smile Icon_minitimeLun 14 Jan - 21:33

« Vous avez la mononucléose » Ce sont les exacts mots que le médecin avait employé cinq jours auparavant. Quelle daube ! Je pensais que vivre au Canada avait renforcé mes défenses immunitaires ou quelque chose dans le genre, quelque chose qui m'empêcherait d'avoir des maladies virales à la con. Malheureusement, ce n'était pas le cas. J'étais malade comme un chien et Ian était en Ecosse avec les vieux depuis le début du mois. J'étais seul. Vraiment.
Je tentais de vaincre la maladie en restant allongé sur mon canapé et en ne faisant strictement rien à part regarder des films. Même aller sur internet était devenu une tache trop fatigante pour moi. Dur. Et dire je n'étais même pas sûr de comment j'avais chopé la satané maladie du baiser tellement je m'étais montré sociable le soir de nouvel an.
Cette après midi j'avais opté pour The Shining. Ce film, c'était un classique incontournable. Certes je le connaissais par coeur mais je ne m'en lassais pas. Nicholson était vraiment doué et probablement l'un des meilleurs acteurs venant des USA. Je piquais du nez de temps à autre pendant le film quand soudain un bruit dans l'entrée me réveilla. C'était quoi ça ? Ca n'était sûrement pas ma femme, ni Ian. en fait, je n'avais vraiment aucune idée de l’intrus qui pénétrait dans ma maison. Je mis le film sur pause, attendant de voir ce qu'il se passait, si quelqu'un allait se montrer ou alors si j'avais halluciné. En fait, j'étais trop fatigué pour être inquiet à propos de quoi que ce soit. On pouvait me voler mon chat ou mon macbook, qu'importe. Je n'étais pas en forme pour me défendre.
Horreur malheur ! L'individu entra dans le salon et je priais pour que tout cela ne soit qu'un rêve. Malheureusement, mon subconscient n'était pas assez salaud pour me faire rêver de June. Je n'avais pas revu cette garce depuis l'indicent avec mon second moi. Je ne l'avais d'ailleurs pas revu depuis cet évènement regrettable.
« Eh bien, j'aurais préféré qu'il m’oublie » Dis-je à la jeune femme. Qu'elle idée avait eut Ian ?! « décidément, ces derniers temps, il fait tout de travers. » chuchotais-je cette fois ci avec de la rancoeur. Je ne m'étais pas remise du fait qu'il ait oublié mon anniversaire le mois dernier.
L'autre, ouvra les rideaux et continua à me parler... Tout ce dont je n'avais pas la moindre envie. J'essayais de ne pas faire attention à ce qu'elle disait, en fait, j'avais juste envie qu'elle s'en aille et qu'elle me laisse en paix. Puis.. Elle s'approcha de moi. Alors que je n'avais rien demander ! Non ! Elle s'approcha et je me débattu de toutes mes forces, enfin ,ce qu'il en restait pour la repousser. On aurait pu croire un épileptique mais qu'importe ! Je voulais qu'elle recule et qu'elle respecte la distance de sécurité que nous nous étions imposé moralement. « Ne t'approche pas de moi ! Et ne me parle pas non plus ! Tu n'as pas besoin d'être ici, si tu veux j'appelle Ian tout de suite pour lui dire que je ne veux pas de toi chez moi, ce qu'il comprendra. Je pense » J'allais alors m’exécuter et prendre mon téléphone mais il était hors de porté et prononcer ces quelques mots m'avaient fatigué comme jamais. « Oh et puis merde ! Tu peux rester mais tu ne me déranges pas. Je me mate un film, je suis sûr que tu vas aimer ! » Sur ce, je repris la télécommande qui était à côté de moi et j'appuyais sur play, attendant avec impatiente la scène ou la bain de sang a lieu.
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June E. Callaghan

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MessageSujet: Re: (+) when I see you cry, it makes me smile (+)  when I see you cry,  it makes me smile Icon_minitimeMer 16 Jan - 9:59

June fut aussi bien accueillie par le maître des lieux que si elle était un poney hyperactif dans un magasin de porcelaine. « Eh bien, j'aurais préféré qu'il m’oublie décidément, ces derniers temps, il fait tout de travers » Une réplique glaciale, presque acerbe lui fit comprendre quand elle expliqua rapidement les motifs de sa présence. Elle soupira, imaginant à quelle genre de tortures exquises, elle aurait bien pu soumettre cet affreux rat. Mais tout ce qui était praticable sans s'attirer les foudres de Ian ne serait pas suffisant pour apaiser sa vindicte. A un moment donné, elle envisagea même sortir son Lagardé Michard pour en asséner de généreux coups sur la tête de Sacha. Mais le bouquin était trop précieux pour une besogne si basse. Elle ravala donc ses pulsions meurtrières... Mais pas sa langue. « Moi aussi je voudrais qu'il t'oublie, mais malheureusement ce n'est jamais arrivé. Crois moi, il a son sens des priorités. » Elle ne cherchait nullement à le rassurer. Sauf que parfois, elle laissait filer son amertume. « Non mais qu'est-ce que tu crois ? Que je suis comblée de joie d'être ici ? Tu crois franchement que je n'ai pas mieux à faire de mon après-midi que de le passer avec mon beau frère alcoolique et nymphomane ? » . Elle se débarrassa de son manteau pour maudire silencieusement les choses qu'elle pouvait faire par amour. Comme s'occuper d'un Sacha visiblement grognon et contagieux. Un jour, elle demanderait à Ian de lui rendre la pareil. Elle ne savait pas encore comment exactement mais elle trouverait bien. La liste des détestations du cadet des McKinley était aussi longue que la crinière d'une licorne. Elle pourrait lui faire écouter l'intégrale de Lady Gaga... Ou l'emmener en vacances en Allemagne. Ian lui avait dit un jour être Germanophobe. « Et qu'est-ce que tu veux dire par '' il fait tout de travers ? Il a cassé ta crosse de hockey préférée ? Il est parti en Écosse sans toi ? Il a demandé la garde exclusive de Buckley ? » . Elle venait là d'énoncer les trois choses absolument capitales dans la vie des McKinley. Pour le sarcasme, bien sûr mais elle ne pouvait empêcher une pointe de curiosité de l'aiguillonner. Y avait-il des motifs de discorde entre les deux frères ? Ça serait intéressant dans ce cas... Car s'il y avait une ouverture, elle saurait en tirer parti et non sans joie.

Bref, focus. Sacha était malade, elle avait promis à Ian d'en prendre soin. Elle avait donc approché sa main pour prendre sa température à vu d'œil, mais il s'était violemment rebiffé. En souvenir de l'hématome qu'il lui avait déjà fait, elle resta donc à bonne distance, le regardant essayer d'attendre le téléphone. Sans succès. On aurait dit un ver de terre handicapé. Si d'ordinaire, une telle chose existait. Quand il eut fini son manège, elle se mit à brailler sur le même ton que lui. « Non mais cesse de faire l'enfant. Ian n'est pas au courant de ce qui s'est passé entre nous et il y a intérêt pour ton matricule que ça reste comme ça. Sinon, je ne réponds pas de ce que je pourrais te faire. Et j'ai un allié maintenant. » Allusion subtile mais pas trop, que Sacha comprendrait et dont il aurait peur s'il n'était pas aussi stupide qu'il en avait l'air. Et elle le menaça comme le gamin de 8 ans qu'il était pour arriva. « Et maintenant, laisse moi prendre ta température, c'est important pour qu'on sache quoi faire. Sinon, tu ne verra pas la fin de ton film, je te le promets. ». La température, c'était important. Elle tenait ça de sa grand-mère paternelle. Mamie Callaghan avait beau aligner les défauts et autres traits de caractère mesquins comme un infidèle alignait les putes, elle n'était néanmoins pas dénuée de certaines qualités. Dont la médecine maison. On l'appelait même Docteur Callaghan tant ses tisanes faites maisons et remèdes personnels avaient des vertus curative. Oui, si on devait faire son éloge, on partirait sans doute de ce don. En attendant que le malade capricieux fasse preuve de bon sens et se rende, elle se carra plus confortablement dans son fauteuil, réduisant la distance à nouveau entre eux. Elle reporta ses yeux sur l'écran et failli bel et bien défaillir quand elle comprit quel genre de film il regardait. Psychopathe. Elle ne voulait pas perdre la face devant lui, elle fit donc comme si rien n'était. En guise de distraction, elle sortit son téléphone et entreprit de jouer avec. Elle était totalement obsédée par un jeu qui consistait à faire courir un bonhomme pour ne pas qu'il se fasse faire engloutir par du fromage... Oui, parfois, elle régressait. Le son des touches était activé, ce qui produisait des sons mélodieux et sans doute gênants pour ceux qui essayait de regarder. Une notification twitter apparut. Une blague de la part d'une amie. Comme un parfait troll, elle éclata d'un rire sonore en la lisant. « Haha, écoute celle là, il faut que je la partage... Qu'est-ce qui est positif chez Mélanie Laurent ? Tu sais pas hein ? «  . Il grommelait, ne quittant pas des yeux l'écran. « Son groupe sanguin » . Nouveau rire. Ses méthodes marchaient à merveille, elle ne percevait rien du film susceptible de l'effrayer.

Spoiler:
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Sacha Mckinley

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MessageSujet: Re: (+) when I see you cry, it makes me smile (+)  when I see you cry,  it makes me smile Icon_minitimeVen 18 Jan - 21:08

Dans le fond, tout cela ne partait que d'une bonne intention. Ian ne voulait pas me laisser tout seul alors que j'étais malade. Je devais penser comme ça pour ne pas lui en vouloir. C'était dur mais j'allais peut-être y arriver. Enfin, pour cela, il faudrait que June se taise et qu'elle me fasse du café. Ça pourrait être... plaisant. Toutefois, la haine que nous entretenions devait pousser ma belle soeur à me parler sans arrêt. Malheureusement.
« Non, je me doute bien que tu n'as pas envie d'être là non plus. Et pour ton information, nymphomane c'est un terme utilisé uniquement pour les femmes. Je pense ne pas avoir à te prouver que je suis un homme... Enfin, je vais mettre ça sur le compte de ta défaillance lexicale. » Alcoolique, peut-être oui, mais pas pour le moment ça s'était sûr. J'aurais tué pour un whisky mais la maladie me foutait déjà bien assez chaos sans que les vapeurs de l'alcool ne me montent à la tête. Et puis... La question qui fit mal. Je ne savais pas quoi répondre. Rien que d'y penser j'avais le coeur qui se brisait. C'était la première fois que mon petit frère oubliait mon anniversaire. Pourquoi ? Qu'est-ce qui avait bien pu changer entre nous pour en arriver jusque là ? Il n'avait jamais été bon pour mémoriser les dates mais quand même... Je n'étais pas prêt à ça. La question maintenant, c'était : dois-je en parler à June ? Probablement pas. Elle en profiterait pour me rabaisser encore plus.
Je cessais de me débattre et je laissais June s'approcher une nouvelle fois pour vérifier ma température. Il ne fallait pas être médecin pour voir que j'étais bouillant alors si elle avait un remède, elle pouvait me le filer tout de suite.. De toute façon, je n'en prendrais même pas, j'aurais trop peur de l'empoisonnement. « Je ne vais rien dire de ce qu'il s'est passé à Ian, je te rappel encore qu'il n'est même pas au courant pour... pour mon pouvoir, tu serais d'ailleurs très vache de le lui dire ! Et je préfère me faire soigner par une hyène plutôt que par toi et tes remèdes de grand mère... Au cas ou tu ai oublié, on ne se fait pas confiance hein. »
J'essayais de voir mon film à suspense. Je remarquais au passage que June, elle, préférait regarder son téléphone. Elle faisait aussi beaucoup de bruit avec son satané téléphone. J'en faisais fi jusqu'à ce qu'elle se mette à raconter une blague. Une blague pas drôle. Mais passons.
Je regardais la rouquine, me demandant combien de temps cette mascarade allait durer. « Ah oui... Très marrant, c'est toujours un truc positif en plus que toi. » je souriais faussement et attrapais mon paquet de cigarette. J'en plaçais une dans ma bouche et l'allumait. Cette manipulation m'avait demandé un effort surhumain et j'avais honte d'être si faible face à June. Je me sentais horriblement mal, surtout lorsque je repensais à mon anniversaire oublié.
Je me mis alors à trembler, c'était plus fort que moi, je ne pouvais pas me retenir. La cigarette entre les doigts, mon regard se tournait vers ma belle soeur. J'aurais dû me la fermer. J'aurais dû.
Au lieu de ça, mes tremblements s’amplifièrent et même des larmes se mirent à couler de mes yeux sans que je puisse y faire quoi que ce soit. « IL A OUBLIE MON ANNIVERSAIRE ! » pleurais-je comme une enfant de dix ans. Je n'attendais pas de June qu'elle me réconforte, oh ça non, mais peut-être que mon état déplorable allait la faire partir.
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June E. Callaghan

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MessageSujet: Re: (+) when I see you cry, it makes me smile (+)  when I see you cry,  it makes me smile Icon_minitimeMar 22 Jan - 14:20

« Et pour ton information, nymphomane c'est un terme utilisé uniquement pour les femmes. Je pense ne pas avoir à te prouver que je suis un homme... Enfin, je vais mettre ça sur le compte de ta défaillance lexicale. » . June eut un sourire mauvais. C'était presque trop facile. Il tendait carrément le bâton pour se faire battre. Elle éclata de rire. Un de ces rires qui vous faisait tellement honte, que même votre propre sœur vous disait d'en changer. « Oui, ça ne peut être qu'une erreur grossière de ma part, le choix de ce terme... » . Ironie, encore et toujours. Elle avait exprès de lui attribuer un qualificatif féminin... au moins, il avait relevé une moitié de la blague mais oublié qu'elle étudiait les lettres et pas compris que c'était loin d'être une erreur... Ce qui n'empêcha pas le rat de continuer à la vilipender avec flamme. A croire qu'il trouvait encore de l'énergie pour certain de ses loisirs. Néanmoins, il était brûlant de fièvre et elle devait faire quelque chose pour ça. Même si ça impliquait d'arrêter de l'énerver et de bel et bien le soigner. Elle avait promis. Ainsi, elle essaya de l'apaiser un petit peu. « Je n'ai rien dit pour ton pouvoir. Je sais que ce n'est pas quelque chose qu'on doit prendre à la légère. Et même si je ne t'aime pas, je trahirai pas ce secret. D'ailleurs, j'en ai discuté avec ton double, et on s'est mis d'accord là dessus. Il est très conciliant, lui. » . Elle n'avait pas trop insisté sur le lui mais ça lui demandait des efforts surhumain pour ne pas s'énerver. Elle avait l'impression de discuter avec un enfant. D'ordinaire, elle les aimait... Mais là, c'était juste son beau frère avec une cervelle minuscule. Elle inspira. « Moi, je préférais dîner avec Bénabar plutôt que te soigner... Et puis, comme je ne vois pas de hyène dans les parages, tu devras te contenter de moi. Sache que j'ai promis à Ian de vraiment prendre soin de toi, et je le ferai. Donc fais moi confiance sur ce coup là... Tu te rappelle quand on est allé en prison ? On a réussi à conclure une trêve, une fois, on doit recommencer pour aujourd'hui. » . Ces mots ne lui plaisaient pas mais elle se devait de les prononcer. « Tu as vraiment beaucoup de fièvre, on doit la faire baisser. Sinon, tu vas commencer à délirer. Et aucun de nous, ne voudrait cela, n'est-ce pas ? » Elle se leva prestement après la répartie cinglante de la blague Mélanie Laurent pour se diriger vers la cuisine. Elle prépara effectivement un remède de grand mère, de l'eau sédative qu'elle dilua dans de l'eau froide, puis elle trempa des linges dedans et en ramena une pleine bassine dans le salon. Le grand malade avait à présent allumé une cigarette. En un mot, il était désespérant. Son état semblait avoir empiré en quelques minutes seulement. Il tremblait, il semblait perdre l'esprit. Soudain, il se mit à pleurer. Ce fut pire que tout, et June ne savait pas quoi faire. Avec n'importe quelle personne, elle aurait su mais là avec Sacha, ne serait-ce que poser une main compatissante sur son épaule serait vu comme une attaque physique. Soudain, il explosa. « IL A OUBLIE MON ANNIVERSAIRE ! » . Elle accusa le choc, trouvant du premier coup, qui était le « il ». Mais elle ne savait toujours pas quoi dire. Pour gagner du temps, elle attrapa la clope dans la bouche de Sacha et l'écrasa dans le cendrier. « Pas bon pour toi, ça ! » . Elle l'aurait bien finie elle même, tant elle avait besoin de nicotine, mais il avait quand même la maladie du baiser... Elle lui tendit un linge. « Mets ça sur ton front, tout de suite ! Si ça ne marche pas, je te préparerai quelque chose. » Elle ordonnait, mais il fallait au moins ça. Il était tellement faible, qu'il devrait s'exécuter sans trop de discussion. Puis, enfin, elle réagit. Une part d'elle avait envie de le réconforter mais l'autre, la démoniaque n'était pas de cet avis. Au final, il y eut un mélange bizarre. Elle éclata d'un nouveau rire homérique, jusqu'à pleurer de rire. Ils offraient un curieux spectacle, chacun en train de pleurer hystériquement. Finalement, elle réussit à reprendre son souffle. « Qu'est-ce que tu veux que je dise ? Que c'est fâcheux ? Qu'on devrait fonder un club ? Parce que je te signale que c'est la troisième année consécutive qu'il zappe le mien... Est-ce que tu me vois en train de pleurer dans tes jupes quand même ? » . Elle devait l'avouer, elle ressentait une étrange satisfaction à l'annonce de la nouvelle. Peut être même du soulagement, celui de ne plus être seule. D'ailleurs, elle repensa aux sentiments qu'elle avait éprouvés quand c'était lui arrivée. Et finalement, elle trouva la force d'émettre de la compassion. Après tout, June était la gentille depuis le début. « Tu ne dois pas le prendre personnellement. Peut être même que c'est un signe d'amour. Regarde, il ne le souhaite jamais aux personnes importantes de sa vie... Il a peut être peur de nous voir vieillir... Tu sais le 26, il a passé la journée à bouder parce que je l'avais battu aux Pokémon. Il avait l'esprit ailleurs. Voilà tout. » . C'était n'importe quoi, elle le savait mais au bout d'un moment, il était difficile de trouver des excuses au prétendu crétinisme de Ian. Car il ne fallait pas se leurrer, il pouvait retenir une date. Il ne retenait juste pas celles qu'il fallait. Elle essaya encore de distraire Sacha. « Je suis sûre qu'en plus, plein de gens te l'ont souhaité... Kelsey, Svetlana, Courtney... Jessica... » Et tous ses ''call me'', il n'y avait aucun doute à ce sujet.
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Sacha Mckinley

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MessageSujet: Re: (+) when I see you cry, it makes me smile (+)  when I see you cry,  it makes me smile Icon_minitimeMar 22 Jan - 21:52

J'étais tellement malade que je n'avais pas saisi l'ironie dans le ton de June. Non, la maladie était en train de tout remettre en question. Enfin, la maladie, mais pas uniquement. J'en avais tellement bavé ces derniers temps entre l'acquisition non désiré de mon pouvoir, mes compétences médiocres au journal, les absences répétés de Ian. Son oubli magistral, et puis, la maladie pour bien commencer l'année. J'étais désespéré. Et c'était la personne la plus inespérée qui était en train de tenter de me remonter le moral. Comment en étais-je arriver là ? Peut-être que tout simplement, oui, je perdais la tête.
Je m'exécutais lorsque June me dit de mettre le linge mon front. Je fus aussi très en colère lorsqu'elle écrasa ma cigarette mais je n'avais pas le coeur à me défendre. Je voulais juste que tout s'arrête, que la maladie disparaisse et que Ian prenne la place de June. Là, tout de suite, maintenant. C'était comme si toutes les vacheries que June pouvait me dire était annulé par les choses gentilles qu'elle disait ensuite; C'était perturbant. Vraiment perturbant. Je voulais lui demander comment savait-elle que mon anniversaire était le 26, et soudain, je me souvins de notre conversation en prison comme elle venait d'y faire référence. Elle était née le même jour que moi. On partageait la même date d'anniversaire. Je préférais lorsque ce détail était effacé de ma mémoire. Oh ça oui. J'avais envie de lui répondre que c'était normal qu'Ian ait oublié son anniversaire, après tout, ils ne se connaissaient pas depuis aussi longtemps que Ian et moi avions vécu ensemble mais ça ne se faisait pas de lui dire ça. Pour une fois, j'allais essayé d'être diplomate avec elle. Après tout, elle était entrain de me soigner. Ou de me rendre encore plus malade qui sait..Même si elle essayait de me faire comprendre que ce n'était pas très important, je n'arrivais pas à m'en persuader. Il avait oublié mes 28 ans. Ce que je pensais aussi impossible que de réussir à traduire en poème en allemand.
Encore plus de mouchoirs gigotaient autour de moi. Jamais je n'aurais penser pouvoir verser autant de larmes en si peu de temps. En fait, jamais je n'aurais penser pleurer. Surtout pas devant ma belle soeur. Une fois calmé, je puis reprendre. Je ressemblais à un vieillard sur son lit de mort.
« Pourquoi tu me dis ça ? Pourquoi t'es si… gentille avec moi ? Je te fais pitié c'est ça ? » demandais-je la voix tremblante. J'avais l'impression que mes larmes allaient encore couler à tout moment. « Tu fais ça pour que je culpabilise ? C'est ça ? Parce que moi, je n'aurais pas hésité une seconde avant de prévenir Ian si jamais tu avais un pouvoir ! Ou même si j'avais su qu'il avait oublié de te souhaiter ton anniversaire, je n'aurais pas hésité à te rabaisser ! » Mes yeux se remirent à briller. « Je sais que je suis une saloperie ! Et j'ai toujours pensé que tu en été une aussi, et là j'ai l'impression d'avoir tord, et c'est limite si ça pas encore plus mal. »
Je m'excitais tout seul et j'étais incapable de dire si c'était la maladie ou vraiment moi qui parlait. Même si dans le fond je pensais tout ce que je disais, je n'étais pas du genre à avoir un telle franchise envers la rouquine. Je repris, la gorge encore nouée. « Tu veux que je me sente mal hein ? Parce qu'en plus tu t'occupes de moi là, alors que je sais que tu n'en n'as pas envie. »
Beurk, jamais je n'avais été aussi faible devant qui que ce soit. Jamais.
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MessageSujet: Re: (+) when I see you cry, it makes me smile (+)  when I see you cry,  it makes me smile Icon_minitimeMer 23 Jan - 20:55

Quelque soit l'effet que June avait escompté obtenir en prononçant enfin des paroles gentilles, elle échoua cruellement. A vrai dire, la réaction de Sacha fut le parfait contraire de celle qu'elle avait espéré obtenir par la compassion. Sa crise de larme redoubla et le tas de mouchoir fut bientôt aussi volumineux qu'un gros poney. Sacha perdait totalement le contrôle, et à présent, June sentait ses nerfs lâcher aussi. Plus les secondes passaient, et plus elle était effrayée. Surtout qu'il n'y avait pas d'amélioration en vue. Colère, rejet, défi, il ne lui épargnait rien. Cependant, pendant qu'il déversait son fiel, elle eut quelques secondes pour réfléchir à la conduite à tenir. Et finalement, elle sut. « TA GUEULE ! MAINTENANT TU LA FERMES !!! » Elle espérait que le choc de la violence de ces mots le ferait taire. Il avait besoin de se calmer vraiment. Et puisque que la gentillesse ne marchait pas, elle allait tenter de le réconforter de la pire des manières possibles. « Je ne suis pas ta psy', OK ? Alors tu prends une grande inspiration et tu te calme. Je peux te subir mais toi plus une crise d'hystérie, je ne réponds plus de moi. » . Elle attrapa un sac des galeries Lafayette, magasin ô combien plein de surprises et le tendit pour qu'il respire dedans. Elle avait besoin qu'il ait bien son esprit en place pour écouter ce qui allait suivre. « Ce n'est pas une question de pitié... Si tu veux tout savoir, j'ai pitié de toi depuis le jour où l'on s'est rencontré. Mais si le fait que tu pense que je suis une meilleure personne que toi te fait culpabiliser, j'en suis ravie !! » Elle commençait à s'énerver, elle aussi, gênée par les points que Sacha soulevait. Il la mettait clairement face à la pire contradiction de sa personne : préserver au maximum son intégrité tout en gagnant la lutte contre le rat. Et en un mot, elle répondait plutôt mal. « Et arrête de penser que j'ai de la considération pour toi. Tu crois que je n'ai pas parlé à Ian de ton petit pouvoir pour préserver votre super relation de bro's ? Une part de moi veut le préserver lui. Mais il y a une autre part de moi, une très grosse part de moi qui rêve de balancer que son bro' chéri lui ment depuis des mois... Pourquoi je ne le fais pas ? Tu veux savoir la vrai raison ? Ce n'est pas par honneur, non ! C'est juste que je vois un intérêt à savoir ton secret. Tout simplement ! » Elle était à bout de souffle. C'était une longue tirade, même pour elle. Malheureusement, elle n'en avait pas terminé. « Tu es un désastre ! Regarde toi ! Tu as la mononucléose, tu pleures comme un gamin. Je ne vais pas te rabaisser pour cette histoire d'anniversaire... Pas aujourd'hui en tout cas. Parce que même des ennemis peuvent se respecter !! «  Cette phrase n'était pas d'elle mais elle aurait pu l'écrire. « J'attendrais que tu ailles mieux, et crois moi, quand ce jour sera arrivé, tu vas en entendre parler. J'écrirais un poème sur cet anniversaire manqué et je te l'enverrai tous les jours par la poste. Bien que j'ai été par trois fois à ta place et que j'aurais quand même bien voulu que quelqu'un me réconforte et me cite des bonnes raisons que Ian aurait eues de m'oublier. » . Elle se laissa tomber non sans précautions sur le canapé, soucieuse de ne pas atterrir sur un mouchoir ou d'entrer en contact avec une partie du corps de Sacha. « Je suis une pourriture au même titre que toi. Et je t'interdis d'en douter. Mais puisque je dois m'occuper de toi alors que je n'en ai pas envie, autant faire que ça ne se finisse pas dans le sang et les larmes. Alors pourquoi pas faire une trêve jusqu'au temps que Ian rentre d'Ecosse ? » . Et jusqu'au temps que ton double et moi, nous t'enfermions dans une cave humide ? Where you belong. Avec tes frères. . Pourriture, vous avez dit pourriture ?
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Sacha Mckinley

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MessageSujet: Re: (+) when I see you cry, it makes me smile (+)  when I see you cry,  it makes me smile Icon_minitimeMar 29 Jan - 20:47

Pourquoi je me rabaissais à ce point ? Est-ce que je me détestais à ce point ? Non, pourtant non ! Je n'avais aucun problème avec mon image ou avec mes actes. J'étais même fier de moi la plupart du temps. J'étais égoïste et c'était très bien comme ça. Toute ma vie j'avais toujours été faux cul, j'avais excellé dans ce domaine avec mes parents pendant de longues années, aucun faux pas, et là… c'était la décadence, je craquais. Mais pourquoi ? Je n'en comprenais pas ? Etait-ce le fait d'avoir subitement eut un pouvoir qui m'avait changé complètement ? Peut-être. Mais pourquoi faire une crise de la sorte alors que ça faisait des semaines que l'autre avait disparu.
Comme June me l'ordonna, je fermais ma gueule et l'écoutais. Les yeux grands ouverts, je l'écoutais. Horrifié et à la fois très surpris, je ne savais pas qu'elle avait autant de voix. Quand elle me tendit le sachet je ne savais pas quoi faire avec, j'avais eu peur qu'elle veuille m'étouffer avec puis finalement je lui trouvais une utilité pour m'aider à respirer. Jamais je n'avais été autant attentif. J'étais bouche bée. Je ne savais plus quoi dire. Je… j'étais perdu. J'avais encore mal à la tête malgré le linge que j'avais sur le front. J'essayais de me redresser pour faire face à June lorsqu'elle se fit tomber sur le canapé une fois qu'elle avait terminé.
« On est les deux des ordures mais je ne suis pas un désastre ! » Je voulais me défendre mais en fait pour quoi faire ? C'était juste impossible d'avoir une dispute avec June, à chaque fois c'était comme si j'étais obligé d'avouer mes tords alors qu'en temps normal j'avais très bonne conscience.
June, je l'a détestais. Mais pas depuis toujours je devais l'avouer. Elle avait peut-être eu pitié de moi dès notre rencontre mais ce n'était pas mon cas, au début je trouvais ça cool que Ian ait une nouvelle copine, ça c'était plutôt fini de façon marrante avec son ex Maddison, malheureusement, avec June leur relation dura environ trois ans de plus. Et c'était beaucoup moins marrant.
Anyway. June, je l'a détestais comme je détestais les radars mobiles qui vous flashais comme des traitres. Malgré tout, j'étais calmé. La longue tirade de June, aussi longue que celle du majestueux Don Juan mais vraiment pas aussi intéressante m'avait réellement calmé. C'est alors que je repris doucement. « Tu nous crois vraiment capable de faire une trêve ? Comment tu vois ça ? On fait comme si de rien n'était normal/légal et dès que Ian rentre on se déteste de nouveau ? » Pffff c'était pathétique. Je ne l'a croyais pas si débile. « Tu ne trouves pas ça… hypocrite ? » Si, ça serait de l'hyprocrisie au même point que celle entre Leonardo DiCarpaccio et Chritoph Waltz dans le dernier Tarantino. Dans un effort très difficile je me levais du fauteuil duquel j'étais couché depuis au moins 12 heures, relevant à June mon accoutrement : jogging et t-shirt ample aux motifs écossais. Je tenais à peine debout. « Je ne pense pas en être capable » Prenant la boite de mouchoir qui trainait sur la table basse, je partis en direction de ma chambre. « Maintenant j'vais dans ma chambre, ne me dérange que quand Ian est revenu si ça peut m'empêcher de devoir essayer de faire la paix avec toi » Je franchissais la porte qui séparait le salon de ma chambre et m'éffondrais sur le lit qui était juste en face sans avoir pris la peine de refermer la porte derrière moi. Sachant que June pouvait encore m'entendre « C'est pas que je ne t'aime pas hein… Mais tu étais beaucoup trop proche de moi. » J'essayais déjà de mettre en pratique l'hypocrisie
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MessageSujet: Re: (+) when I see you cry, it makes me smile (+)  when I see you cry,  it makes me smile Icon_minitimeDim 3 Fév - 19:02

Affalée sur la méridienne, c'était au tour de June d'écouter ce que Sacha avait à dire. Elle abdiqua quand Sacha disconvint être un désastre. Elle regimbait à user de son ressort pour l'extravaser du déni. Peu lui importait s'il était pénétré par la conviction qu'il ne ressemblait pas à un pilchard à ce moment précis. Elle se permit toutefois de persifler. « C'est ça ! Si mon tante en avait une paire, ça serait mon oncle. » En revanche, elle fut un petit peu plus exaspérée par le fait qu'il débouta littéralement sa demande de trêve. Elle avait méjugé l'individu en escomptant qu'il agréerait une collusion avec des dispositions aussi potestatives. Elle targuait qu'il avait dit non juste parce qu'il avait été en mesure de le faire. Encore une fois, elle riposta en le brocardant. « Toi, tu parles d'hypocrisie ? Tu ne trouves pas ça un peu gros, peut être ? Je te signale qu'on est hypocrite en permanence quand on est en public. On est hypocrite même par le simple fait de ne pas s'entretuer. Mais passons. Car le roi des hypocrites, c'est toi. Sinon, comment appeler le mec qui a des pouvoirs mais qui traquent et dénoncent ceux qui en ont, dans ses articles pathétiques ? » . Son courroux était proche d'atteindre son paroxysme. Mais elle n'était jamais lasse quand il s'agissait de morigéner le rat. Bien qu'elle restait désarçonnée par son refus. S'ils ne s'accointaient pas, il y avait peu de plausibilité pour que la journée expire compendieusement. Cependant, le cuistre était résolu. Il se déplia et se mit debout pour tirer sa révérence. Se mettre debout était toutefois un bien grand terme. Il avait en effet la maintien d'un bituré unijambiste. Sans compter que June aurait préféré qu'on l'exempte de la vue des hardes qu'il portait. Elle avait beau se représenter de mignons poney shetlands, l'image crasseuse de Sacha continuait à s'imposer à elle. Il fit mine de s'en aller, non sans proférer un axiome. « Je ne pense pas en être capable. Maintenant j'vais dans ma chambre, ne me dérange que quand Ian est revenu si ça peut m'empêcher de devoir essayer de faire la paix avec toi » . Sa belle sœur fronça les sourcils quand il la frôla. Il trouillotait. L’ampleur de sa cacostomie n’avait d’égale que la faiblesse de son sex-appeal. Elle renonça de plus à saisir les arcanes de son inintelligence car il était un somite en la matière. Elle préféra se cantonner à une insonorité caustique. Même quand il périclita sa crédibilité en prorogeant les provocations depuis sa chambre. Elle subodorait la technique pour qu'il se ravise. Les mesures qu'il en découlerait seraient plus que drastiques. Une émersion de l'admonestation qu'elle refoulait en quelque sorte. Sans quitter la causeuse, elle amorça les hostilités. « Il est hors de question que je supporte des caprices de gamins. Tu ne veux pas me rendre les choses plus simples ? Et bien, je vais le faire à ta place. Je déclare la guerre tant que tu n'accepte pas la trêve. Et pas une guerre froide et précautionneuse comme ce qu'on avait l'habitude de faire. Il va y avoir de la sueur et des larmes. Et après, tu n'aura pas d'autre choix que te rendre. Tu es sûr de ne pas vouloir reconsidérer ce que tu peux faire ou ne pas faire » . Il se désolidarisa d'une réaction. Soit. Tel un crotale, elle asséna le premier coup, imaginant mentalement qu'elle le houssinait. Elle subtilisa le bigophone et élabora le numéro de la génitrice de l'abomination qui se tenait dans la pièce voisine. Après un petit temps, celui que prenait la communication pour s'établir, elle clabauda de manière à ce le malade perçoive chacune de ses paroles. « Allo Madame McKinley ? June à l'appareil. Je m'occupe de Sacha en l'absence de Ian mais il se trouve qu'il est malade. J'ai bien peur que ce soit une MST. Enfin, je voulais juste savoir s'il était allergique à quelque chose, par rapport au traitement qu'il va être obligé de suivre... » Il n'y avait personne au bout du fil. Elle feignait l'appel. Mais ça, tout le monde ne le savait pas...
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MessageSujet: Re: (+) when I see you cry, it makes me smile (+)  when I see you cry,  it makes me smile Icon_minitimeMar 5 Fév - 20:07

June déclara la guerre. Si je n'étais pas malade, cette déclaration m'aurait presque fait frissonner, aujourd'hui, elle me faisait penser au film des liaisons dangereuses. Glenn Close avait soit dit en passant beaucoup plus de classe que June. Enfin, cette guerre avait été causée par une histoire physique, beurk, jamais ça ne sera le cas avec June. Même dans mes rêves je ne pouvais pas l'encadrer. Ca devait être comme de rêver d'une belge avec un accent très prononcé, c'était horrible. Je ne préférais pas y penser en fait. Je n'étais pas en condition pour penser à des choses de ce genre. Je n'étais pas masochiste. Enfin, pas tout le temps. « Tu peux toujours courir pour que je me rende ! Je ne suis pas aussi faible que ce que tu crois ! » criais-je depuis ma chambre pour qu'elle m'entende. Certes, aujourd'hui, j'étais faible physiquement parlant, mais ce n'était qu'à cause de cette satanée mononucléose. Psychologiquement, j'étais prêt à la guerre. Je m'y étais préparé depuis un moment d'ailleurs ! Même si la plupart de mes plans ne tournait pas comme prévu, comme pendant le match de squash ou encore la fois ou nous avions finis en garde à vue. Cette rouquine était une mégère et je pesais mes mots ! Même le sens mythologique de ce mot prenait tout son sens quand on la comparait avec ma belle soeur. Je n'avais qu'une envie c'était de lui chanter des lieder et de lui enfoncer la tête dans des congères qu'il y avait devant chez moi. Malheureusement, je n'étais pas prêt à braser le froid de l'extérieur. C'est alors que j'entendis June se déplacer. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire ? Je jetais un coup d'oeil dans le salon depuis mon lit mais je ne voyais rien ; elle n'était plus sur le canapé. Etait-elle partie ? Avait-elle décidé de me rendre le plus immense des service en quittant cette maison ? Alors que je m'apprêtais à faire la danse de la victoire que j'avais spécialement élaborée pour des cas comme ceux là, j'entendis la voix insupportable de l'irlandaise. Je ne mis pas longtemps avant de comprendre ce qu'elle essayait de faire. Oh l'ordure ! Maintenant, mon rêve le plus fou était de lui faire subir le supplice de Pal !
Alors qu'elle terminait sa phrase destinée à maman Suzanne, j'essayais de lui montrer que ces efforts étaient inutiles. Bien que maintenant, j'avais peur que ma mère débarque à tout moment ou qu'elle me déshérite. « Raccroche au lieu de perdre ton temps ! Tu sais bien que ma mère ne t'aime pas et qu'elle ne croira pas un traître mot des rumeurs que tu peux lancer sur son fils adoré ! » C'était ce que j'espérais sincèrement, mais dans le fond, depuis quelque temps, ma mère devait avoir des doutes sur ma vie sentimentale, elle devait se douter que je n'étais pas si sage que ce que j'aimais faire prétendre. A mon tour je sortis les armes. Je me levais, gardant la couette sur mes épaules. June avait encore le téléphone collé à l'oreille. « Raccroche ou alors crois moi que tu ne sortiras pas indemne d'ici » Après tout, la meilleure arme en ma possession était quand même la mononucléose. Ca ne devait pas être très difficile à transmettre.
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MessageSujet: Re: (+) when I see you cry, it makes me smile (+)  when I see you cry,  it makes me smile Icon_minitimeDim 17 Fév - 17:23

La première réaction de Sacha fut tout aussi pathétique que le reste de sa personne. Honnêtement. Il prétendait qu'il n'était pas faible mais c'était là le plus gros déni qu'il pouvait faire. Il était aussi faible qu'un nouveau né, aussi fragile que les produits de la gamme Mac. Et l'entendre prétendre le contraire... Et bien c'était comme quand on voyait Blake Lively jurer par tous les Chris que non, elle ne s'était pas fait refaire le nez. June se contenta encore une fois de hausser les sourcils sans bouger du canapé. Elle avait l'impression que Sacha était un ado boutonneux qui s'était enfermé dans sa chambre pour bouder et crier des insanités sans toutefois oser lui faire face. Pour sa part, elle se contenta de délivrer tranquillement la première face du plan. Elle l'avouait, elle utilisait souvent la génitrice de Sacha pour le menacer. Mais il fallait être honnête, c'était une des seules choses au monde qu'il craignait. Ça et les peignes... « Raccroche au lieu de perdre ton temps ! Tu sais bien que ma mère ne t'aime pas et qu'elle ne croira pas un traître mot des rumeurs que tu peux lancer sur son fils adoré ! » . Elle lui adressa un sourire paisible. Elle aimait bien l'entendre s'égosiller pour pas grand chose. De toute façon, il était plus effrayé qu'il ne le prétendait car il fut prompte à débarquer, enveloppé dans une couverture, ce qui le faisait proprement ressembler à une patate. « Raccroche ou alors crois moi que tu ne sortiras pas indemne d'ici » . Contre toute attente, la rouquine s'exécuta, gardant néanmoins le téléphone en main. Mais c'était seulement pour entrer dans l'argumentation débile, leur seul mode de communication. « Alors, je ne sais pas ce que tu entends par indemne, mais sache que si tu prévois de me tuer, j'ai prévenu ma famille que je venais ici avant. D'ailleurs, ils n'ont pas compris mais bon, ça peut être utile à sa savoir pour tes futurs plans. » . Elle imaginait que la référence à sa famille devrait suffire. Papa Callaghan était plutôt haut placé en ville, et il avait des amis que Sacha connaissait déjà. Comme le Robert le shérif par exemple... Puis, elle continua, toujours dans ce mode passif agressif. « Quant à mère, je suis certaine que tu la connais bien, privilège que je ne t'envie pas, mais tu sais comment ça peut être vicieux une rumeur. Tu sais l'idée s'implante, fait son chemin... Enfin, je pense appeler Jessica maintenant. Et puis peut être d'autres personnes. Je veux dire, une MST, ce n'est pas rien. Il faudrait prévenir ''tes amies'' que quelque chose ne va pas. » . Elle leva le téléphone d'un air menaçant avant de faire mine de suspendre son geste. « Ou bien, tu acceptes l'offre que je t'ai faite il y a dix minutes. Pas de guerre. Une trêve. Ian rentre demain matin. Laisse moi faire ce qu'il m'a demandé de faire jusque là, et après, je jure que tu n'aura plus à faire à moi d'ici un long délai. On n'est pas obligé de se battre. On peut rester dans la même pièce et faire en sorte que ce ne soit pas pénible. Boire, regarder la télé et ne pas se parler... Je ne sais pas moi... » . Elle avait démarré la négociation d'un ton ferme, mais bien forcée de constater que ces dernières paroles reflétait une certaine impuissance. Elle ne savait plus négocier avec lui. Il était un ennemi imprévisible, et ça le rendait puissant. Elle aimait rabaisser Sacha Way, mais en vérité elle n'était pas loin de le craindre. Leur combat durait depuis des mois, et chacun y laissait des plumes sans que les choses n'avancent. C'était désespérant. Et c'est sans doute le désespoir qui fit dire l'énormité suivante à June. « Et si on réglait nos différents une bonne fois pour toute ? Et si, on jouait et que la mise était Ian ? »
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MessageSujet: Re: (+) when I see you cry, it makes me smile (+)  when I see you cry,  it makes me smile Icon_minitimeLun 18 Fév - 17:55

Super, alors comme ça, tous les Callaghan savaient que la benjamine était chez moi. Si la chance continuait à me tourner le dos comme elle le faisait, je n'allais pas tarder à finir avec Roni chez moi à la recherche de sa frangine. Après tout, il connaissait le chemin, ce n'était pas comme s'il était déjà venu chez moi un soir pour se taper ma femme quand j'étais absent. Enfin si, c'était ça. Mort aux Callaghan. « Ne t'inquiète pas... Je sais très bien comment une rumeur fonctionne, si tu veux jouer à ce petit jeu là d'ailleurs, n’oublie pas que je suis journaliste. » Ok, mon avenir professionnel dans le métier était encore plus instable que l'humeur de June depuis les derniers incidents au bureau mais j'étais toujours habilité pour rédiger et faire publier des articles liés aux pouvoirs. En moins de deux minutes je pouvais faire s'ameuter des dizaines de reporters devant chez elle. Surtout qu'en ce moment, la demande à ce sujet ce faisait de plus en plus grande ; surement en partie parce que je n'arrivais plus à écrire moi même à cause du monstre que j'étais devenu.
La rouquine entreprit de recommencer les négociations. Mais qu'avait-elle ? Était-elle fatiguée de toujours se battre avec moi, plus ou moins passivement ? Ça en avait tout l'air. Pour la première fois depuis bien longtemps, j'avais l'impression d'avoir l'avantage sur elle. C'était plaisant. Cependant, dans mon état actuel, je ne savais pas vraiment si j'étais d'humeur à riposter. Il fallait quand même avouer que j'avais fini en larmes quelques minutes plus tôt. C'était d'ailleurs vraiment humiliant quand on y repensait. « Non mais déjà j'aurais voulu savoir pourquoi tu es venu chez moi dans un premier lieu si ce n'était pas pour faire la guerre... Si tu voulais vraiment faire ce que Ian te demande alors tu arrêterais de nous faire chier sous prétexte qu'on passe trop de temps ensemble. » Je n'aurais même pas imaginé la situation inverse, si Ian m'avait appelé pour me demander de m'occuper de June en attendant son retour. Eurk. Est-ce que j'y serais allé ? Je préfère ne pas y penser. Ma belle soeur me sortit de mes pensées en sortant une absurdité. Je n'étais pas sûr de bien comprendre. En fait, c'était simple, on allait se jouer Ian. J'étais abasourdi par un telle idée. On s'était déjà fait des petits paris du genre, mais c'était beaucoup plus soft, on ne pariait Ian que pour un weekend... Et encore, on arrivait jamais à vraiment s'entendre sur la mise. Nous étions des cas désespérés. Surtout elle.
« Non mais t'es sérieuse ? Tu te rends compte de la connerie que tu viens de dire ? » Je retournais dans le salon et m'assis sur le canapé pour lui faire fasse. J'étais encore assez faible et rester debout n'arrangeait rien. « Je ne vais quand même pas jouer mon frère ! C'est... insensé ! » Je savais que la rouquine n'était pas aider mais je n'avais pas idée d'un tel trouble psychologique. « Peut-être que c'est des trucs que vous faites en Irlande mais chez les Écossais ça ne marche pas comme ça. De toute façon, quoique tu puisses faire ou dire, Ian et moi resterons à jamais des McKinley » C'était dur de ne pas lâcher un "MCKINLEY POWER" sur le moment, mais ça n'aurait pas vraiment été approprié, alors je me retins. « Tu sais quoi ? Je vais faire comme si tu n'avais rien dis. Comme si tu n'avais jamais proposé ce pari débile ! Alors maintenant, et malheureusement je doute que de l'alcool soit conseillé dans mon état, je vais quand même tenter de te supporter... Tenter la... trêve » J'acceptais cette maudite trêve uniquement parce que j'étais souffrant. Jamais je n'aurais pu m'abaisser à ça dans le cas contraire. « C'est uniquement parce que je suis malade et que Ian rentre bientôt hein! » J'attrapais la télécommande, peu soucieux de ce que June comptait faire à présent du moment qu'elle arrêtait de me menacer avec le téléphone et remis play. C'était la fin de mon film. Les scènes les plus gores étaient déjà passées. Il ne restait plus que la course poursuite dans le labyrinthe et le "happy ending" version Kubrick. Même si la greluche de mon frère était parfois débile, et qu'elle trouvait Sean Penn vieux alors que son idole, Viggo Mortensen était encore plus vieux que ce dernier, je devais avouer que son remède de grand mère était efficace. Certes, j'étais toujours bien malade, mais je me sentais un peu en meilleure forme. « Tu peux... te servir si tu veux... Enfin fais comme chez toi, mais pas trop non plus... »
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MessageSujet: Re: (+) when I see you cry, it makes me smile (+)  when I see you cry,  it makes me smile Icon_minitimeSam 23 Fév - 22:08

On entrait dans le domaine du grand n'importe quoi. Les menaces sans queue ni tête s'enchaînaient dans les deux camps. La dernière en date de la part de Sacha consistait à menacer June d'écrire un article fallacieux sur elle. C'était bas. Et malheureusement, elle ne remonta absolument pas le niveau. « Imaginons cinq minutes que j'ai un pouvoir particulièrement puissant. Tu voudrais vraiment risquer de me provoquer pour le découvrir ? » . Elle avait dit cela avec assurance mais elle mentait bien évidemment. Son pouvoir à elle était particulièrement faible et peu détectable. Et aussi un peu inutile depuis l'invention des smartphones. Enfin, au moins, elle n'était pas un monstre comme Sacha, qui se baladait avec son double angélique partout. D'ailleurs, il était où celui là ? Un peu de soutien ne serait pas de trop face à l'autre rat et leur petite guerre, un tantinet ridicule, qui partait dans tous les sens. Elle était tellement dépassée qu'elle baissa sa garde l'espace de quelques instants. Cela suffit au rat pour s'engouffrer dans la brèche. « Non mais déjà j'aurais voulu savoir pourquoi tu es venu chez moi dans un premier lieu si ce n'était pas pour faire la guerre... Si tu voulais vraiment faire ce que Ian te demande alors tu arrêterais de nous faire chier sous prétexte qu'on passe trop de temps ensemble. » . Elle croisa les bras, le toisant avec tout le mépris dont elle était capable. Mais c'était difficile quand on ressentait la terrible part de vrai qui se dissimulait là dedans. Elle eut beau riposter, ça sonnait une nouvelle fois comme une capitulation. « Figure toi que j'ai essayé de faire ce que Ian me demandait... Et tant que j'étais loin de toi, ça semblait possible. Mais il m'a suffit de me rappeler comment tu étais désagréable, égoïste, pathétique pour échouer. Tu as raison, dès que je te vois, j'ai envie de te faire la guerre. PARCE QUE JE TE DETESTE ! » . Il la rendait folle mais pas dans le bon sens du terme. Par la suite, il lui rendit au centuple les fruits de cette déclaration d'amour en la dénigrant totalement. Certes son idée de jouer Ian était déplorable mais c'était le désespoir qui avait parlé. Elle ne supportait pas l'idée d'être méprisée à cause de ça par une créature aussi vile que Sacha. Cependant la bonne dose d'insulte qu'il lui envoya à la figure car il accepta la trêve. Ne souhaitant pas un nouveau retournement de situation, elle se contenta d'un droit de réponse plutôt atone. « Ce n'est pas une histoire de nationalité. Ce qui est insensé, c'est l'idée qu'on soit obligé de se battre pour Ian. Si tu nous laissais avoir une vie de couple saine au lieu de nous parasiter parce que la tienne est merdique, on n'en serait pas là... » . Il attrapa la télécommande et remit la fin de son film, parvenant avec une facilité déconcertante à se replonger dedans si on tenait compte de la dispute qui les avaient opposés pendant une bonne demie heure. Mais June n'allait pas s'en plaindre. Une idée diabolique avait germée dans son cerveau quand Sacha avait parlé du retour de Ian. Une idée qu'elle avait laissé tomber auparavant mais qui à présent revenait en force. Discrètement, elle fit glisser son téléphone à côté de sa cuisse, tapant un sms pour good Sacha en catimini.

Citation :
Où est tu ? Ton double est malade comme un chien. Ça serait une occasion en or de faire l'échange entre toi et lui.... Rep ASAP !!!

Elle cliqua sur envoyer avant de faire une diversion. C'était important d'agir naturellement, c'est à dire comme une chieuse. « Attends, attends... Une trêve, ça implique des sacrifices des deux côtés. Ça veut dire que je ne regarde pas tes films de merde ! » .

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Sacha Mckinley

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MessageSujet: Re: (+) when I see you cry, it makes me smile (+)  when I see you cry,  it makes me smile Icon_minitimeLun 25 Fév - 14:40

June devenait totalement folle. Ou alors était-ce la réaction normale qu'elle devait avoir à chaque fois quelle me voyait ? Ca me semblait logique. C'était comme ça que je me sentais en sa présence. J'avais envie de lui crier que je la détestais. Au lieu de cela nous nous faisions une guerre plus ou moins silencieuse.
Aujourd'hui c'était le véritable breakdown. Que ce soit moi ou elle, c'était pas vraiment beau à voir. Ce n'était pas prévu et surtout, c'était une journée à oublier à tout jamais.
Aujourd'hui ne m'étais humilié et je m'étais fais humilité. Aussi, aujourd'hui nous avions accepter de faire une trêve. Chose que je n'aurais jamais penser possible et surtout chose que j'avais faite uniquement parce que j'étais malade. Du moins, c'est ce que j'aimais penser. Dans le fond, June était une adversaire redoutable. Enfin, sauf la fois ou elle avait faillit vomir chez notre grand mère à Ian et à moi. Oui, la dernière avait bu plus que ce qu'elle ne pouvait supporter le soir de nouvel an et avait préféré vomir dehors. Pourquoi pas.
« EH BEN PARFAIT ! C'EST RÉCIPROQUE ! »
lâchais-je en essayant de monter ma voix au même volume sonore que la sienne. C'était une déclaration de paix peu commune, mais visiblement, c'était la notre.
Cependant, il fallait encore que nous nous expliquions sur le sujet qui causait notre discorde : Ian. C'est sans se gêner que la demoiselle se mit à émettre des jugements de valeurs. Ok, on ne s'était jamais dérangé pour nous juger mais quand même ! Il y avait des limites. Je n'étais pas d'accord avec elle. Je me redressais dans mon fauteuil pour la regarder et lui faire part de mon opinion. « D'où tu dis que ma vie sentimentale est merdique ? Elle me convient très bien et si je ne suis toujours pas casé à vingt-huit ans, c'est uniquement parce que je n'en ai pas envie ! Mais en aucun cas je trouve que c'est merdique de ne pas vouloir se caser et de préférer profiter de la vie ! »
Alors comme ça, je devrais me trouver une femme pour correspondre au modèle de la société ? Me fondre dans la masse ? Me marier et faire des gosses pour être comme tout le monde ? Parce que c'est ce que l'on attend de moi ? Eh ben fuck off. Je ne compte pas leu faire se plaisir. « Bon mais j'avoue… Je passe peut-être un peu trop de temps avec Ian. Mais si ça le dérangerai, je pense qu'il m'en ferais part. »
Allusion subtile pour faire comprendre à June que si je passe autant de temps avec mon petit frère, ce n'est pas uniquement de ma faute. Ian est en parti coupable. Même si se pointer le soir de la saint valentin était quand même sadique envers l'Irlandaise. Nevermind.
Me sentant encore un peu faiblir cause de tous les efforts que j'avais fais pendant la journée, je jetais la télécommande à June tout en me réinstallant dans mon fauteuil confortablement. « Tiens, mets ce que tu veux, sauf une daube de reality show… et évite de mettre un porno aussi, ça serait trop gênant de mater ça avec toi. »

Tandis que de l'autre côté de la ville, je reçu un message plutôt inattendu de la part de ma charmante belle soeur. « Ah ben oui… forcément qu'il est malade »murmurais-je à moi même. Nous devions être dans le même état. Couché dans la chambre d'un motel que je louais depuis quelques semaines, j'étais en bien mauvais état moi aussi. A croire que Sacha avait raison de ne pas m'avoir tué, ça l'aurait tué lui aussi.

Citation :
Ca ne va pas pouvoir se faire, moi aussi je suis malade comme un chien, désolé. Mais j'espère qu'on pourra faire cet échange bientôt !
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June E. Callaghan

June E. Callaghan

♠ AGE : 34
♠ COPYRIGHT : Shiya & lilalilalou
♠ MUSIC : Set The Fire To The Third Bar - Snow Patrol
♠ STATUT SOCIAL : En couple avec Ian
♠ EMPLOI/LOISIRS : Stagiaire au journal


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MessageSujet: Re: (+) when I see you cry, it makes me smile (+)  when I see you cry,  it makes me smile Icon_minitimeMar 26 Fév - 20:37

Il semblait que Sacha et June étaient exténués après leur déclaration de guerre et leur dispute. La rousse avait la voix éraillée, et les idées peu claires. Au final, elle ne savait pas qui avait gagné, qui avait perdu. Et c'était une première. D'ordinaire, ils comptaient joyeusement les points à la fin. C'était puéril, mais June avait besoin de ces petites victoires pour continuer à supporter la sempiternelle présence de Sacha dans sa vie. De toute façon, le débat n'était pas fini. Il était certes plus calme mais loin d'être terminé. Il ne serait jamais terminé quand il s'agissait de Ian. Mais elle se força à adopter le même ton posé que lui pour essayer d'exposer son point de vue. Après tout, ils étaient des adultes, ils n'avaient qu'à s'en rappeler de temps en temps. « Ok, admettons que ta vie sentimentale te convienne parfaitement. Je veux bien t'accorder ça. Mais ça veut dire qu'il te manque quelque chose dans ta vie. Il y a un vide. Et c'est ce vide qui fait que tu es incapable de couper le cordon avec Ian, que tu passes ta vie chez nous. Et ton autre argument est irrecevable, Sacha. Parce que tu sais très bien que Ian ne te dira jamais non. Il est ton frère, il ne foutra jamais dehors... » . Elle était certaine du bien fondé de ce qu'elle venait dire. Mais elle doutait du fait que Sacha allait à se rallier à ce point de vue. Et puis bon, elle n'allait pas insister trop lourdement pour une fois qu'ils arrivaient à discuter d'un sujet aussi épineux sans se crier dessus. Elle devait avouée qu'elle était troublée par ce fait d'ailleurs. Ils arrivaient à remplir les condition de la trêve avec tant de spontanéité que s'en était inquiétant au final. Elle devrait peut être quitter la maison immédiatement, même si ça passait pour un aveu de faiblesse... Mais quand elle s'apprêtait à s'enfuir, Sacha lui passa la télécommande dans une réédition à sa provocation, des plus étonnantes. A tel point qu'elle fixa le boîtier noir bouche bée durant plusieurs secondes, entendant à peine les recommandations qui l'accompagnait. Elle ne savait même pas quelle chaîne mettre, tant elle ne s'attendait pas à avoir gain de cause. Finalement, elle se décida pour FBI: Flic et Escroc, une série américaine dont le personnage principal était un escroc. De l'avis de June, c'était l'acteur qui l'incarnait l'escroc mais ça n'engageait qu'elle. Et puis, elle aimait bien le reste de la série. Si on excluait le fait que l'escroc sortait avec l'actrice qui faisait la greluche dépressive dans les Frères Scott. Encore une série déplorable, sans doute regardée par les gens désœuvrés.
Elle fut tirée de ces sombres pensées par la discrète vibration de son téléphone. Elle ouvrit avec autant d'empressement qu'elle le pouvait sans se faire voir, pour n'en ressortir qu'une cruelle déception. La réponse de alt!Sacha était négative. Il était malade aussi. Elle soupira. Elle aurait dû s'en douter... Un soudain dégoût la saisit à l'idée qu'elle avait conclu une trêve inutile. Maintenant, elle allait se taper une soirée télé avec Sacha sans aucun bénéfice en retour... Elle espérait juste qu'il s'endormirait vite et que Ian rentrerait vite... Quant à la réponse à alt!sacha, elle était toute trouvée.
Citation :
Très bientôt, oui. J'ai jamais autant attendu quelque chose alors ne t'inquiète pas ! Soigne toi bien en attendant (:
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