Lightning Strokes
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 It's the disease of the age.

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B. Cassidy Hudson

B. Cassidy Hudson

♠ AGE : 33
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MessageSujet: It's the disease of the age. It's the disease of the age. Icon_minitimeSam 21 Juil - 13:48

Un jour quelqu'un m'a dit que les mères étaient les piliers de notre existence. Que c'était grâce à elles que le monde était tel qu'il était. Que seules nos mères avaient la force de nous rendre la vie plus belle. Que l'amour d'une mère était l'amour le plus fort qui puisse exister. J'aurais voulu y croire. Mais malheureusement ce mec avait quelques Guiness dans le sang et surtout… Il était Canadien. Hors de question de le croire. De plus, ce mec avait beau avoir la meilleure mère du monde, la vénérer, la remercier pour tout ce qu'elle lui avait apporté. Son apprentissage de la vie. Il n'avait pas Caitlin en guise de « maman ». J'avais toutes les raisons de ne pas croire cet individu. Ce jour là était donc censé être le plus beau jour de la vie de ma mère. De Caitlin qui allait bientôt devenir Madame Fitzsimmons. C'est vrai que ce faire encore appeler Mademoiselle à 45 ans, ça peut faire mal. Ma mère était heureuse ? Tant mieux pour elle. Une chose était sûre, ce n'était pas grâce à moi. Depuis 21 ans et quelques mois, elle avait décider de déclencher la guerre. Ou peut-être que c'était ma décision étant donné que je lui ai procurer les douleurs les plus intenses qu'une femme peut avoir. Peu importe. Je la déteste, et la réciproque fonctionne également.

Aujourd'hui, par cette fin du mois de juillet, ma mère avait décidé de s'unir à Henry. Par chance, il ne me demande pas de l'appeler « papa ». Même s'il l'avait fait, le résultat aurait été le même.
Lieu de ce désastre : L'île du géant. Comme si ma génitrice avait décider de me pourrir encore plus la vie. Déjà que j'étais témoin de beau papa Henry, en plus nous étions situer sur une île de laquelle nous ne pouvions partir qu'en bateau. Ou à la nage pour les courageux. On avait beau être au mois de juillet, je ne faisais pas confiance aux eaux Canadienne. Mourir d'une hypothermie en essayant d'échapper au mariage de sa tendre mère, ça fait une fin vraiment merdique. Je méritais mieux. Ce n'était pas pour autant que je devais passer une soirée sans m'amuser. J'avais accepté d'être le témoin de Henry, tout comme Julianna avait accepté de Caitlin. Le premier bateau s'en va en direction de l'île du géant et ce sont les filles qui sont à l'intérieur. Probablement parce qu'il y a beaucoup de travail pour les rendre agréable à l'oeil. Les hommes partaient en derniers. Le trajet en bateau ne dura que cinq minutes mais il paru une éternité. Je ne connaissais que très peu de monde. Quelques cousins qui avait fait le trajet depuis l'Ecosse mais tout le reste était principalement des hommes de la famille de Julianna. Henry ne m'adressa pas la parole. Le courant était un peu électrique depuis ce terrible orage. Toutefois, lors d'un repas de famille, nous avions dû mettre les choses à plats. Monsieur Fitzsimmons s'excusa de m'avoir frapper et je m'étais excuser d'avoir dormir avec sa fille, promettant solennellement que je n'avais rien tenter. Cet homme me prenait pour un animal en manque. Il n'avait pas tout à fait tord en fait.

Nous arrivons sur le lieu maudit qui allait m'unir avec Julianna, devenant ainsi son demi frère. Officiellement. Pourquoi ? Pourquoi Henry ? Maman, je te déteste.
Le jardin était parfaitement décoré. Ma mère avait dû dépensé plus d'argent de ce mariage que dans tout ce qu'elle a bien pu m'acheter depuis ma naissance. Triste mais vrai. Le temps était magnifique pour une fois. J'allais dans le vestiaire des hommes pour me préparer à mon tour. Enfilant la chemise et le costume que nous avions décidé ensemble avec Julianna. J'étais plutôt pas mal comme ça. Evidement, jamais je ne serais prêt à l'avouer. J'étais presque pressé de voir la robe de Julianna et voir à quel point nous étions assortit. Je sortis du vestiaire et allait rejoindre quelques invités. Dans le lot, il y en avait beaucoup qui n'était pas mal. Ma mère ayant prévu le coup avait interdit aux serveurs de me servir plus de deux verres par heure. C'était la misère. Depuis quand on interdisait ça à son fils ? Ok, elle était persuadé que j'allais lui gâcher sa fête, et peut-être que ça allait être le cas mais quand même. Si elle voulait ma coopération, il faudrait faire un geste. Elle avait prévu beaucoup de choses pour moi pour cette fête. Elle aurait voulu que je joue au piano la mélodie de leur première danse, puis après elle s'était souvenue que j'attendais la première occasion pour lui faire du mal. Elle avait donc engagé un pianiste professionnel.
Je discutais avec le barman, tentant de le soudoyer quand soudainement je vis tout le monde prendre place sur les chaises. Je m'agitais pour me flanquer à futur beau papa Henry à temps et ainsi les choses sérieuses pouvaient commencées.
Sur l'autel, moi, attendant comme un con que ça passe et Henry qui paraissait étrangement stressé.
Bientôt les demoiselles allaient faire leur entrée. On pourrait enfin s'amuser.



Dernière édition par B. Cassidy Hudson le Lun 23 Juil - 18:34, édité 1 fois
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B. Julianna Fitzsimmons

B. Julianna Fitzsimmons

♠ AGE : 31
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MessageSujet: Re: It's the disease of the age. It's the disease of the age. Icon_minitimeDim 22 Juil - 19:17



Je vais revêtir une robe noire et m'avancer dans cette chapelle en chantant la marche funèbre. Quand j'arriverai devant Caitlin en robe blanche, face à mon père, je leur jetterai du sang de poulet dessus en maudissant leur union. Et pour le clou du spectacle, je sortirai la poupée vaudou que j'avais faite de Cassidy et je planterai des aiguilles dedans, je le torturerai. Je gâcherai la cérémonie, je me comporterai réellement comme la sorcière que tout le monde pense que je suis. Un sourire mauvais naît sur mes lèvres à cette idée. Je regarde le décor à travers la vitre du bateau. L'eau bleue d'un lac canadien défile sous mes yeux sans que je ne la remarque vraiment. Je suis trop absorbée dans mes pensées morbides, dans le refuge que m'offre mon imagination pour échapper à la triste réalité qui m'attend. Car aujourd'hui est le jour où meurent mes espoirs, et les efforts que j'ai fourni pendant des mois pour que le pire n'arrive pas. Aujourd'hui, mon père s'unit avec ma frappadingue de belle mère; faisant de Cassidy Hudson, le pire représentant de l'espèce humaine qui puisse vivre sur cette terre, mon demi frère, un membre de ma famille. Mon cerveau rejette en bloc ce sombre futur, mais je me suis faite à l'idée que je n'avais pas le choix. Je me dirige donc vers mon destin; mécontente. Cela doit se voir, car Caitlin, évidemment collée à mes basques m'adresse un sourire craintif depuis l'autre côté de la cabine. Je lui en renvoie un, radieux, signe d'une hypocrisie omniprésente depuis que les deux futurs mariés ont trouvés leurs enfants dans le même lit. On se doit de faire semblant d'être une famille, sinon, le pire était à craindre. La colère paternelle est une motivation suffisante à mes yeux pour accepter cette mascarade.

La cérémonie a lieue sur l'île du géant, île canadienne, isolée et terriblement ennuyeuse. Oui, je m'apprêtais officiellement à vivre le pire week-end de ma vie. J'en étais à rêver qu'un tueur en série choisisse cet endroit comme cour de récré. Malheureusement, cela ne semble pas au programme, et à mon grand regret, tout se passe bien. La matinée se déroule et dans un état de semi conscience, je me retrouve plantée devant un grand miroir, coiffée et maquillée comme une bourge, vêtue d'une robe beige, un peu trop pleine de signification pour moi. Mais je dois avouer que j'aime l'image que me renvoie le psyché. Au moins, je suis à mon avantage. Au moins, le coiffeur n'a raté aucune coloration, aucune mise en pli... Profitant de l'agitation autour de la mariée, je sors un petit sachet rempli de pilules de mon sac, pour le glisser dans mon décolleté. Travailler au centre communautaire avait finalement des avantages, je pouvais au moins passer la longue réception qui nous attendait dans un état serein. Peut être même que j'en filerai ou une deux à Cassidy s'il faisait en sorte de le mériter...

Trop vite, les premières notes de la marche nuptiale retentissent dans les airs. Le glas a sonné, le cortège de perruches se met en marche. Je suis témoin, j'ai donc le privilège de passer devant. Je marche, regardant droit devant moi. Je ne veux pas voir les gens se retourner sur leurs chaises pour me fixer comme une bête curieuse. Je traverse le jardin du manoir, décoré pour l'occasion, maudissant le gazon qui ne se marie pas tellement bien avec mes talons. J'arrive devant mon père, lui déposant un chaste baiser sur la joue, avec un sourire d'angelot. Il a l'œil pétillant, ça me fait presque culpabiliser d'être dans un aussi mauvais état d'esprit. Puis je vois Cassidy à ses côtés. Et je recommence à rêver magie noire. Aucun contact physique avec lui, je me contente de lui adresser une grimace des plus affreuses. Pendant ce temps, Caitlin traverse l'allée, avec la démarche de la reine d'Angleterre. Malgré moi, je lance un coup d'œil amusé à l'autre témoin. Mon sourire s'agrandit quand la future mariée arrive devant son futur époux, et que celui ci lui murmure des phrases cul cul la praline, avec le sourire le plus niais qu'il soit. Malheureusement, ce qui à la base pourrait passer pour un sourire béat de bonheur, est en train de se transformer en fou rire hystérique. Difficilement, j'essaye de le réprimer avant l'échange des vœux. Il faut que j'y arrive. Pouffant doucement, je jette un regard désespéré à Cassidy. Mon dieu, dire que je n'ai encore rien pris...

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B. Cassidy Hudson

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MessageSujet: Re: It's the disease of the age. It's the disease of the age. Icon_minitimeLun 23 Juil - 19:14

Debout, face à toute l'assemblée, je me sentais très mal à l'aise. Je ne connaissais pas la moitié des personnes qui avaient le regard scotché sur moi et Henry. Autant dire que c'était probablement mon plus grand moment de solitude. Je parcourais le grand jardin du regard et me demandais même si Henry et Caitlin n'avaient pas engagés des gens pour faire croire qu'ils avaient une famille grande et aimante surtout. Ma mère en aurait été capable.
Enfin la musique retentie. On se serait cru dans une vieille comédie romantique à l'eau de rose américaine. Le mariage parfait, avec les enfants comme témoins. Pour encore plus de romantisme on aurait imaginé Julianna en petite fille en train de jeter les grains de riz et moi le petit garçon qui allait apporter les alliances sur un coussin. C'est à ce moment là que je me souvins d'un détail capital. Les alliances. Est-ce que c'était moi qui était supposé m'en charger ? ou alors maman Caitlin avait décidé de confier la tâche à quelqu'un en qui elle avait plus confiance ? Je n'en avais plus la moindre idée. Je fouillais frénétiquement mais le plus discrètement possible mes poches mais je ne trouvais aucune boite. Peut-être qu'après tout, ils avaient décidés ensembles que ça serait un proche d'Henry qui leur apporterais ? Eh merde. On verra bien cela en temps voulu.
Julianna traversa l'allée avec classe. Pour dire que ses talons devaient s'enfoncer dans la pelouse à chaque pas, elle s'en sortait vraiment bien. Malheureusement. Il n'était pas encore trop tard pour une chute. Allez Julianna, un petit effort, casse toi la gueule ! Un petit sourire sournois naquit sur mes lèvres à ses pensées sadiques. J'eu droit à une magnifique grimace tandis que beau papa Henry eut droit à une bise. Presque de quoi être jaloux. Heureusement que ça n'était pas mon genre.

Puis vint la reine de la soirée. J'eu le malheur de regarder en direction de ma mère et d'apercevoir son sourire le plus niais. Je me mordis la lèvre pour ne pas rire et regarde devant moi; Toutefois, j'avais droit au même spectacle. Julianna et moi étions malheureusement sur la même longueur d'onde pour ce qui était de ce mariage. Nous étions les deux également allergique à la niaiserie et toutes les conneries du genre. C'est peut-être pour cela que nous tentions chacun de notre côté de réprimer nos fous rires. En vain. Henry s'avança pour rejoindre ma génitrice. De là ou j'étais, je ne pouvais apercevoir que ma mère et la voir sans son voile était encore plus risible. J'essayais de me contrôler mais chaque fois, mon envie de rire repartait de plus belle. C'était encore pire lorsque je croisais le regard de Julianna.
Tous les invités s'assirent et écoutèrent avec émotions ce que le curé avait à dire. Arriva le moment des voeux. Pour ne pas rire, je regardais autour de moi, tentant de ne pas croiser les yeux de ma demie soeur. A mon grand désespoir, je croisais bien pire. La fille qui lorsqu'elle assiste au mariage verse toujours des larmes. Dans un premier temps, je fus exaspéré de voir tant d'absurdité. Ensuite, j'eu envie de me moquer d'elle comme j'avais envie de me moquer de ma mère. En parlant de cette dernière, elle me fusilla du regard en réagissant enfin à mon comportement alors qu'elle était censée écouter le serment de son futur mari.

C'était maintenant le moment de l'échange des alliances. J'avais survécu au moment le plus niais, le plus dur. Maintenant, il suffisait simplement de faire bonne figure et peut-être que je pourrais continuer à vivre sous leur toit. Toutefois, si c'était en effet à moi d'apporter les alliances, j'allais probablement finir SDF avant la fin de la cérémonie.

"C'est donc le moment d'apporter les alliances." Déclara l'homme de foi, il allait enfin dire à qui c'était de venir jusqu'à l'autel pour apporter les anneaux. "Elles seront apportées par le témoin du marié, monsieur Bingham Hudson."
Je serrais les dents. Après ce coup là, j'étais bien content de ne pas les avoir sur moi. Ces deux monstres avaient autorisés le curé à m'appeler Bingham en face de tous ces gens. Je pris l'air surpris et confus pour essayais de me sauver de ma misère et fit comme si je croyais à mes propres mensonges.
"Non ce n'était pas à moi d'apporter les alliances ! On avait changé au dernier moment… C'était à Birdie de les apporter. Vous vous en souvenez non ?"
Il allait falloir que je fasse mes cartons dès ce soir. Je n'avais même pas besoin de regarder les mariés pour en avoir la certitude. Comment commencer un scandale en beauté. J'attendais juste de voir ce que miss Birdie allait bien pouvoir dire pour sa défense.
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B. Julianna Fitzsimmons

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MessageSujet: Re: It's the disease of the age. It's the disease of the age. Icon_minitimeJeu 2 Aoû - 8:44

Regarder Cassidy n'était pas une bonne idée, j'aurais du le savoir. Car de manière continue, chaque fois que je posais les yeux sur lui, il en résultait quelque chose de mauvais. Le taux désagrément qu'un simple regard provoquait variait selon les situations. Dans le meilleur des cas, j'étais juste indisposée à la vue de son apparence dégradée et des ses airs sournois. Dans le pire des cas, il voyait que je le regardais, et tel un chiot ou une hyène, il venait vers moi, en quête d'un peu d'attention ou d'affrontement. Aujourd'hui, le résultat était différent mais pas moins négatif. Au contraire, c'était catastrophique. Deux choses clochaient : nous étions en train de rire dans un moment plus que solennel, nous étions véritablement en train de partager ce qui était quasiment un moment de complicité. Cela aurait du me refroidir d'ailleurs... Mais non, je pouffais bêtement, mon cerveau relâchant sans doute toute la tension et la nervosité de ces derniers temps. Pourtant, je bénéficia d'un avantage non négligeable à l'encontre de Cassidy : j'avais ce stupide bouquet de fleur pour me cacher derrière. Je ne m'en privais pas, me cachant derrière, constatant avec satisfaction qu'au final, lui seul écopait d'un regard noir de la part de la mariée. D'ailleurs, quel regard ! On disait que les émotions de la mariée étaient décuplés, je le croyais sans peine à présent. Elle l'avait littéralement scotché avec ce regard. Le plaisir de voir mon futur ''frère'' en souffrance fut agrandi de manière considérable quand je le vis se tortiller de manière étrange, une expression inquiète sur le visage. Je n'avais pas la moindre idée de ce qui se passait -je n'avais d'ailleurs pas eu le temps de réduire les dimensions de son costume comme j'avais imaginé le faire- mais cela me ravissait. De quoi apprécier un peu plus la cérémonie...

Mais les états de grâce ne duraient jamais avec l'autre témoin et bientôt la comédie romantique qu'était ce mariage, devint une comédie tout court. « C'est donc le moment d'apporter les alliances. Elles seront apportées par le témoin du marié, monsieur Bingham Hudson. » . Aha, aha, Bingham. Ton prénom te suivra toute ta vie... C'était donc ça son expression gêné ! J'étais prête une virée avec Justin Bieber que ce crétin avait perdu son précieux chargement. Ou du moins pensait qu'il l'avait perdu... Un sourire, qui n'avait plus rien d'incontrôlé naquit rapidement sur mes lèvres. Il fallait que quelqu'un m'apporte du pop corn, la suite allait être épique ! Mais tel un serpent, il ne se laisse pas mettre à mort facilement. Il abat une dernière carte. « Non ce n'était pas à moi d'apporter les alliances ! On avait changé au dernier moment… C'était à Birdie de les apporter. Vous vous en souvenez non ? . Chacal. Je prends une expression scandalisée totalement feinte. La vérité, c'est que je savais pertinemment où étaient ces alliances. Mais tout bon mariage mérité son scandale. Par dessus les mains unis de nos parents respectifs, j'abats mes cartes à mon tour. « Alors, déjà tu arrête de mentir s'il te plaît. Tu vas pas nous faire croire que tout le monde est devenu amnésique dans la nuit et a oublié un truc d'une telle importance. Je n'ai jamais été en charge des alliances. Dois-je te rappeler que je me suis occupé de l'organisation de ce mariage en grande partie ? Qu'est-ce que j'aurais du faire d'autre pour que tout se passe parfaitement ? Tu avais une mission, et tu l'as foiré. Accepte ton échec... » . Bon d'accord, j'étais une horrible petite garce. Mais les psys disaient qu'il fallait s'accepter tel qu'on était. C'est ce que je faisais. Hier soir, j'avais vu les alliances, traînant sur une table. Ça avait été trop beau pour être vrai. Je l'ai avais amenées jusqu'ici, jusqu'à l'île du géant. Puis je les avais séparées. La première, était actuellement dans la poche du veston de Cassidy. Je le dirai à voix haute, en tant voulu, histoire de le faire passer pour le camé qu'il était. La deuxième venait d'apparaître dans ma main. Je la tends à mon père dans un magnifique sourire à mon père. « Tiens, j'ai vu celle ci traîner par terre, c'est celle que tu as choisi pour Caitlin. Je me suis dit que j'allais quand même la prendre en charge, c'est vraiment très important, ce sont les bijoux que vous allez porter toute votre vie quand même ! Au moins, j'en aurais sauvée une. Mais j'avoue que je ne sais pas où est l'autre. » . J'adresse un horrible sourire à Cassidy. A tous les coups,un destin aussi médiocre que son prénom l'attendait après ça.
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MessageSujet: Re: It's the disease of the age. It's the disease of the age. Icon_minitimeJeu 2 Aoû - 12:06

Je n'en revenais pas de la galère dans laquelle je venais de me mettre. Le plus beau jour de la vie de ma génitrice allait probablement être mon enterrement. J'avais pouffé de rire lorsqu'elle avait traversé l'allée sans pouvoir me stopper. Par la suite et j'avais perdu les alliances. Je m'en voulais de les avoir perdu à présent car j'aurais pu en faire quelque chose de plus utile. Tant qu'à faire, si ils n'allaient pas les porter, j'aurais au moins pu les vendre et me faire un paquet d'argent pour pouvoir m'en aller de cette famille de taré. J'avais déjà l'air assez con de vivre encore chez eux. A croire que quelque chose me retenait dans cette maison.
Plus ou moins subtilement, je mis Julianna dans une position inconfortable. Tout le monde devait se douter que je mentais. C'était le mensonge le moins crédible que j'avais inventer depuis bien longtemps mais je n'avais pas d'autre idée et je n'étais pas prêt à admettre que j'avais perdu les alliances. Pas maintenant. Sans grande surprise, Birdie se défendit. Je ne pouvais pas lui en vouloir, je l'accusais de quelque chose qu'elle n'avait pas fait, reportant toute l'attention du public sur elle.
Je restais muet à son attaque. Toutefois, lorsque je vis que Julianna tendre l'un des anneaux à son père je commençais à me poser des questions. J'avais toujours eu des soupçons sur une potentielle cleptomanie à propos de ma demie soeur. Mais… Etait-ce vraiment vrai ? Avait-elle volé les alliances pour me faire passer pour un abrutit en face de tous les invités ? Je n'en revenais pas. Je n'allais toutefois pas mettre les choses à plat tout de suite. La réception semblait un moment plus approprié. Je lançais un regard noir à Julianna avant de chercher quoi dire à ma mère. Je fouillais une nouvelle fois les poches de mon pantalon mais rien… Il n'y avait rien.
Il était temps que je fasse des excuses, parce que même si je n'en avais pas envie, je ne voulais pas finir coupé en rondelles et être servi comme amuse gueule.
« Je… suis désolé Cai… maman, je ne sais pas ou est passée l'autre alliance. » J'étais embarrassé comme jamais je ne l'avais jamais été auparavant. « J'ai dû la laisser à la maison… Mais en attendant ce n'est pas si grave… on n'aime pas porté de bague nous, les hommes. » Je me mordis la lèvre en regardant le marié. Il me fusillait du regard lui aussi. Il glissa toutefois quelques mots au curé que je ne pouvais entendre et replongea son regard dans les yeux de Caitlin.
Henry passa l'anneau au doigt de ma mère et celle ci retrouva son sourire niais. Je déglutis.
Enfin, le curé passa à autre chose.

« A présent, laissons la parole aux témoins. » Il me regarda et je compris que je devais passer en premier. POURQUOI ? Pourquoi moi ? J'avais prévu un petit récit mais c'était probablement le texte le plus ironique et absurde venant de moi. Evidement je n'en pensais pas un traitre mot. Les invités se mirent à me regarder eux aussi mais je restais droit. Après tout, ce n'était pas la première fois que je prenais la parole devant autant de personnes. Je pouvais faire ça. Je m'avançais.
« Je suis Cassidy Hudson, le fils de… la mariée. » Je sortis mon discours et pris la parole après m'être présenté. « Donc nous voilà ici, réunis pour célébrer le grand jour de Caitlin, ma mère et Henry. Je suis plus qu'heureux de faire parti de cette nouvelle famille recomposée avec Henry et… uhm… Birdie.» Mon sourire s'élargie, tentant de cacher mon dégouts. « Après presque quatre ans, et un océan de traversé, nous nous sommes rendu compte que cet amour était… indestructible. Henry, je suis fier de pouvoir dire qu'à présent tu es mon beau père, ne m'en veux pas toutefois si je ne t'appelle pas papa hein » tentais-je de rigoler. « Vous formez un très beau couple et j'ai pu me rendre compte à quel point ma mère était plus heureuse depuis que tu fais parti de sa vie. Félicitations et vous avez tous mes voeux de bonheur. » Je remarquais une fille au fond du public sécher ces larmes. Oh mon dieu. Ne me dites pas qu'elle pleurait à cause de ce que je disais. En fait, si les invités étaient capables de croire ce que je disais, j'étais sûr que tous ceux sur l'autel n'en croyaient pas un traitre mot. Et ils avaient raison. Je souris gêné à ma mère et à Henry. « Et je suis désolé pour l'alliance, je vais faire tout mon possible pour la retrouver. » Je ne regardais pas Julianna, elle devait se fendre la gueule derrière son bouquet et avait probablement raison. Je n'en revenait pas moi même des mots que je venais de prononcer.
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MessageSujet: Re: It's the disease of the age. It's the disease of the age. Icon_minitimeVen 3 Aoû - 10:26

J'avais très bien répondue à l'attaque de Cassidy. Et en d'autres circonstances, cette victoire aurait signifié pour moi, l'obtention des scènes violentes dont j'avais rêvées durant tout le trajet mais aujourd'hui, tout était particulier. Nos parents étaient tellement enchâssés dans leur bulle de bonheur qu'ils ne songèrent même pas à crucifier Bingham pour la perte des alliances. Mon plan parfait avait donc échoué. Le fourbe avait beau être un piètre menteur, il s'en sortait bien quand même, malgré une remarque plus que douteuse à propos de la sexualité de mon paternel. Cela me met très en colère. Je ne supportais pas qu'on s'attaque à mon père, encore moins quand ça venait de Cassidy. Mon père n'était pas gay, puisqu'il baisait sa déglinguée de mère. Surtout, que lui, se comportait vraiment comme un homme, puisqu'il l'épousait au lieu de la larguer ensuite. Mais je ne dis rien, me contentant de faire claquer ma langue bruyamment pendant que mon père arrange les choses avec le curé. Je me vengerai de mon nouveau frère en tant voulu. J'allais commencer par le... « A présent, laissons la parole aux témoins. » . Je sursaute. Ça c'était plus qu'imprévu. Évidemment, en tant que témoin, je m'attendais à devoir parler. Mais je m'imaginais le faire après quelques verres, quand tout le monde serait trop bourré pour réagir aux conneries que j'allais dire. Dans un réflexe de survie absolue, je baisse les yeux, faisant mine de réarranger mon bouquet. Et j'obtiens ce que je veux; c'est Bingham qui commence. Avec le regard du bovin qui va à l'abattoir, il se plante face à la foule, très droit, déplie un papier et commence à lire. Mon dieu, ça transpire l'hypocrisie !! J'étais même pas certaine de pouvoir le battre sur ce terrain là. Ce qui ne m'empêche pas de lui adresser un sourire meurtrier quand il m'appelle Birdie. Encore.

Je commence néanmoins à stresser. Caitlin a l'air touchée du discours de son fils, ce qui me laisse dans une position délicate, moi qui avait prévu de foutre la merde à coups d'allusions et de piques. Il allait falloir que je me modère, sinon j'allais passer pour le diable, et lui pour le chérubin innocent. Je m'avance à mon tour, croisant au passage Cassidy qui est en train de regagner sa place. D'un geste qui pourrait passer pour amical, je le frappe sur la poitrine, en murmurant. « Essaye ici pour l'alliance. » . Je lui adresse un sourire avant de lui coller le bouquet de fleurs dans les mains. Puis je m'avance pour faire un speech à mon tour. Je m'en veux de lui avoir révélé l'emplacement de l'anneau nuptial mais je ne veux pas qu'il le retrouve après le mariage et qu'il en tire profit, en imaginant que c'est trop tard pour le rendre. Je n'étais pas à un plan diabolique prêt de toute façon. « Merci, Bingham, c'était très émouvant. » . J'applaudis, un sourire condescendant aux lèvres, pleine d'ironie à mon tour. Conneries ! C'était un discours très convenu, surfait, qu'il avait dû pomper sur Google. Il me reste plus qu'à faire mieux, tout en montrant subtilement mon mécontentement. « Bonjour, je suis Julianna Fitzsimmons, la fille d'Henry et bientôt celle de Caitlin. » . J'adresse un beau sourire au couple, ne dépliant aucun papier, comme si tout ce que j'allais dire venait du cœur. « Comme vous le savez peut être, ma mère est partie quand j'étais toute petite. C'est donc à mon père qu'est revenu la tâche de m'élever et de m'aimer pour deux. Et je dois dire qu'il s'en ait brillamment sorti. A tel point, que quand j'ai eu 10 ans, j'ai décidé de l'épouser. » . Rires de la foule qui pense que je plaisante. Or, ce n'est pas le cas, j'étais une véritable fille à papa. Papa très ému au passage. Tant mieux, ce n'était pas lui que je voulais atteindre. « Inutile de préciser que l'arrivée de Caitlin dans nos vies a quelque peu perturbé mes plans. Ce qui explique sans doute que la cohabitation des premiers temps n'a pas été facile tous les jours. Mais Caitlin a un talent, elle obtient ce qu'elle veut. La preuve, elle nous a fait traverser un océan, nous installer dans un pays au climat inhospitalier avant de me ravir mon père définitivement. » . Ces crétins continuent de rire. C'est fou, ce qu'on peut faire passer avec de l'humour... « Quoiqu'il en soit, comme l'as dit Cassidy, Caitlin et Henry n'ont jamais semblé aussi heureux. Et au fil du temps, j'ai appris à apprécier cette seconde mère que la vie m'a apporté. C'est pourquoi, je leur donne ma bénédiction. Et tous mes vœux de bonheur, ils le méritent tellement ! » . Grand Mamy Fitzsimmons, au premier rang, m'adresse un sourire rayonnant. Je suis trop une boss ! Toujours dans un comique feint, je me retourne vers la mariée. « Mais attention, Caitlin, je veillerai toujours sur mon père, donc gare à toi si les choses tournent mal ! » . Un horrible sourire carnassier qui sonne comme un véritable avertissement et je fais à nouveau face à la foule. Celle ci s'est mis à applaudir, pressée d'aller boire sans doute. Je lève la main pour casser leurs espoirs et passer à ma partie préférée du discours. « Attendez, attendez. Je ne peux pas terminer mon discours sans vous parler de Bingham... ou Cassidy, peu importe le nom sous lequel vous le connaissez. Le moins que l'on puisse dire, c'est que dans un premier temps, je ne voulais pas de lui dans ma vie, pas plus que je ne voulais Caitlin... Et il était sur la même longueur d'onde. Je me rappelle à quel point il voulait empêcher ce mariage au début et combien je n'étais pas loin d'être influencée par sa pensée. Mais aujourd'hui, il a grandi, nous avons grandis et devant vous, nous allons devenir frère et sœur... Et même si son inconscient le travaille toujours en lui faisant perdre les alliances... c'est un grand jour pour nous aussi. Nos parents se marient mais nous, nous unissons par des liens fraternels, tout aussi forts que ceux du mariage. Alors, Cassidy, je voudrais que tu viennes me rejoindre pour sceller notre lien devant nos parents, notre famille, nos amis. » . Je lui tends la main, pressée de lui coller une grosse bise mouillée sur chaque joue. J'étais prête à parier qu'il ne se remettrait pas de sitôt de cette humiliation publique, ni de l'air approbateur de mes parents.
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B. Cassidy Hudson

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MessageSujet: Re: It's the disease of the age. It's the disease of the age. Icon_minitimeVen 3 Aoû - 18:56

Grrr ça faisait longtemps que ça n'était pas arrivé, j'ai du écrire la réponse 2 fois à cause d'un mauvaise manip' -__- paspardon si c'est mauvais, surtout que ça n'avance pas beaucoup. :/

C'était enfin fini. Mon discours était terminé et j'étais fière de moi. J'avais rempli ma part du contrat dans cette mascarade. Et je m'en étais plutôt bien sortis. Enfin, si on oubliait le petit incident des alliances. Quoi que non… Personne n'allait oublier ce détail avant un moment, surtout pas les mariés. Je me demandais bien ce qu'allait être ma punition ? Ma mère n'avait aucune imagination, mais Julianna en avait et elle pourrait très facilement mettre de salles idées dans la tête de ma génitrice. Je repars alors regagner ma place, croisant malheureusement Julianna. J'ai toutefois hâte d'entendre son discours. Elle était plus douée que moi, ça c'était certain, mais je voulais voir à quel point son discours transpire l'hypocrisie. C'est alors que la jeune femme me faire une tape sur le torse. Je fais un écart léger tellement je suis pris par surprise. Non mais merde ! Avait-elle oublié la règle n°2 ? AUCUN contact physique ! Certes, nous ne nous étions jamais réellement mis d'accord sur des règles mais elles existaient, nous le savions tout les deux. Tout comme la première règle n'étaient rien d'autre que se pourrir la vie mutuellement. Evidement, il n'y avait rien de formel, mais c'était ainsi. Je compris pourtant toutefois que ce contact n'avait rien de méchant. Au contraire ! Julianna venait de m'aider. Qu'est-ce qu'il se passait ? Brisait-elle également notre règle n°1?
Non évidement… Elle ne brisait rien du tout, excepté ma fierté en m'appelant Bingham devant tout le monde. Trop c'était trop. C'était la deuxième fois que je me faisais appelé de la sorte devant tous les invités et ces derniers devaient penser que j'étais schizophrène étant donné que je m'étais présenté sous le nom de Cassidy. Je fouillais rapidement dans la veste de mon costard là ou Julianna m'avait indiqué et trouvais le second anneau. Goddamnit, je détestais les costard. Je venais de m'humilier moi même alors que j'avais la bague dans la poche. Je ne fis toutefois pas de vague et j'allais attendre le bon moment pour donner l'alliance au marié. Il pouvait bien s'en passer quelques minutes encore. Je jetais un coup d'oeil à la foule pour voir si quelqu'un osait se moquer. Je ne détectait personne… Ou peut-être ce garçon assis dans les rangs aux milieu. Mon regard se tourna ensuite vers la potiche qui pleurait quelques temps auparavant. Par chance, elle avait séché ses larmes, mais ses yeux étaient toujours un peu rouge. Elle devait faire partie de la famille de Julianna. Oui… Son visage m'était totalement inconnu. Comme beaucoup en fait. Je détestais ma famille de toute façon.
Ma demie soeur commença son discours et j'eu envie de me moquer lorsqu'elle évoqua sa mère qui l'avait abandonné… Puis je me souvins que mon père avait fait la même chose, me laissant seul avec cette folle. Mon envie se rire se dissipa rapidement. Elle ne tarda toutefois pas à revenir lorsque Julianna continua son discours. C'était niais. C'était pathétique. Elle me battait à plate couture. A présent, c'était moi qui rigolait derrière le bouquet de fleurs. Fleurs qui étaient vraisemblablement trop prêt de mon nez puisque je fus pris d'une grande envie d'éternuer. J'écartais immédiatement le bouquet avant de le détruire. Je retenais cet éternuement du mieux que je pouvais… Je ne voulais pas attirer l'attention sur moi une nouvelle fois, les alliances et mon prénom étaient déjà bien assez.

Malheureusement ce fut ce moment que Julianna choisit pour empirer la situation. Elle se mit à parler de moi… de nous plutôt. Oh mon dieu comme c'était embarrassant. Mon nez qui me piquait et ses mots tranchants me mirent dans tous mes états si bien qu'une larme se mit à rouler sur ma joue. Comment pouvait-elle oser ? Ce mariage était un massacre. C'était un plaisanterie de mauvais goût et je m'en voulais de rester là, impuissant à cette scène. Elle me tend la main et alors je me mis à avancer, me mordant la lèvre. POURQUOI ? Ce moment devait être aussi pénible pour elle que pour moi. C'était bien la preuve qu'elle était prête à tout pour me faire passer un sale quart d'heure.
Je me penchais alors pour la laisser m'embrasser la joue, me laissant probablement une marque de rouge à lèvre sur la joue en question. Je la déteste. C'est une ignoble créature dans une robe bien trop belle et sexy pour elle. Une véritable diablesse. Je lui glisse alors quelques mots affectueux à l'oreille. « Tu vas me le payer, je t'assure. »
Puis les yeux encore tout mouillé, je me redressais et fis un sourire au public. Sourire mi gêné et mi dégouté. C'était pourtant le mieux que je pouvais faire. J'avais perdu l'usage de mes expressions faciales depuis que les muscles de mon visages s'étaient contractés dû à la rage qui m'envahissait depuis que Julianna s'était mise à parler de notre relation.
Il était temps que je reparte à ma place. Cet autel était le sommet de mon humiliation. C'était déprimant. Et alors que je me retournais, l'envie d'éternuer devint trop forte. Et ce qui devait sortir sorta… malheureusement, ça ne fut pas le bouquet qui en pris un coup, mais la robe de ma voisine.
Whoopsie Daisy. Je regardais Julianna, l'air presque malade. « Oups… Désolé sis' , je crois que je suis allergique aux fleurs »
Lâchais-je en lui tendant le bouquet. S'il vous plait, que l'on passe à autre chose. Que les regards de l'assemblée scrutent quelqu'un d'autre. Au moins, je ne venais pas de massacrer la robe de la mariée.
De toute façon, vu les signes de l'organisateur de la fête, nous allions bientôt être forcés d'aller à la réception. Au moins, je pourrais me fondre dans la masse et peut-être, survivre aux griffes de ma nouvelle officielle, demie soeur.
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B. Julianna Fitzsimmons

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MessageSujet: Re: It's the disease of the age. It's the disease of the age. Icon_minitimeSam 11 Aoû - 21:57


Aujourd'hui était un grand jour. Pas à cause du mariage, non. Le fait que deux êtres vieillissants unissent leurs vies devant leurs familles et leurs amis ne m'importait que très peu. Ce qui était important, dans cette journée, c'était son potentiel. Un mariage était le lieu idéal pour faire ressortir ses pires pulsions, laver ses rancœurs en public, se venger de ses ennemis familiaux... Bref, c'était un champ de bataille. Et je comptais bien mener ma guerre aujourd'hui. Je crois que j'avais déjà ouvert les hostilités, même si ce n'était qu'un prélude à la suite des évènements. On se plaisait à me décrire comme garce, j'allais me faire un plaisir de montrer que c'était très en dessous de la vérité. J'allais mettre la réception à feu et à sang. J'allais briser toutes les règles. Y compris celle que j'avais établies tacitement avec Cassidy. Il se rappellerait toujours du mariage de sa mère comme un des pires jours de sa vie. Qu'importe si je me compromettais aujourd'hui, j'étais mue par un besoin de destruction si absolu, qu'il méritait bien quelques sacrifices personnels. Bingham et moi, nous avions fait un remake de la guerre froide pendant ses derniers mois, quelques provocations sans véritables hostilités; mais aujourd'hui, je serai celle qui installerait ses missiles à Cuba. J'en avais assez du statut quo, je voulais du nouveau. Même si ça signifiait destruction mutuelle...

C'était cela l'explication, c'était cela qui nous amenait au moment présent. Celui où je tendais une main ferme à un Cassidy apeuré. Il ne comprenait pas ce qui se passait. Il ne comprenait pas encore que j'avais décidé aujourd'hui de lui pourrir la vie comme jamais. Il est coincé, il le sait. Tout le monde regarde. Une larme roule sur sa joue, il est mortifié. C'est parfait. J'attrape sa main, essayant d'ignorer le fait que nos peaux vont rentrer en contact à plusieurs reprises. Ça faisait parti du plan. Je lui bave sur la joue, sous le regard ému de l'assistance. Je dois réprimer un nouveau fou rire, c'est difficile, tant la situation est cocasse. Mon nouveau frère me chuchote des mots d'amour à l'oreille avant d'amorcer un mouvement pour fuir. Au moins, il était constant, il ne se répartissait jamais de sa lâcheté. Toutefois, avant qu'il n'ait pu prendre ses jambes à son cou, il est saisi par une sorte de spasme. Pendant quelques folles secondes, je crois que quelqu'un l'a empoisonné mais très vite, j'entends un éternuement, et je sens une matière visqueuse se répandre sur le tissu tendu de ma robe. Noon, il a osé ? Mais quel fumier !! «  Oups… Désolé sis' , je crois que je suis allergique aux fleurs » . Je lui lance un regard noir et je lâche un petit rire hypocrite. Il est aussi faux que mes vœux de bonheur, c'est pas peu dire. « Ce n'est pas grave, tu es mon bro' maintenant, on partage tout... Et puis maintenant, je sais que tu es allergique aux fleurs en plus de l'hygiène. » . Je me suis adressée à lui, mais suffisamment fort pour que tout le monde entende. Je lui donne une bourrade qui n'a rien d'amicale, enfonçant soigneusement la pierre de ma bague dans son épaule. Puis je me retourne vers l'assemblée une dernière fois, les invitant à rejoindre le buffet pour boire à la santé de Sean et Caitlin. Enfin, je glisse mon bras sous celui de mon demi frère, comme s'il allait m'escorter jusqu'à à la réception. La vérité, c'est que c'est moi qui l'entraîne loin des lieux du crime mariage. Il faut que je nettoie ma robe, et aussi que je continue à foutre la merde. Je tire Cassidy en direction des toilettes, l'invectivant tout au long de la balade. « T'es vraiment chiant, putain. J'ai rien pour me changer, je vais avoir l'air d'une pouilleuse toute la soirée. Tu crois que ma vocation, c'est de te ressembler ? Allergique au fleur ! Non mais si seulement tu avais la grippe aviaire !! Tu vas réparer tes conneries, c'est moi que te le dit. » .

On traverse la pelouse, et on arrive vers la maison. L'endroit est prévu pour la réception, il y a des toilettes au rez de chaussé. Je le pousse dans celless des filles, histoire que si quelqu'un arrive, ce soit lui qui soit en tort. J'examine les dégâts dans le miroir. Une magnifique tâche de morve s'étend sur le haut de ma robe, au niveau de ma poitrine, sinon, ce n'est pas drôle. Le vert ressort étrangement bien sur le beige. Mon dieu, c'est trop bien fait... ça ne peut être que volontaire. Je sens le regard de Cassidy sur moi, alors je lui fais une grimace dans le miroir. Ce geste puérile me donne l'idée de continuer dans cette voix. Je passe une main dans le col de ma robe, pour retirer le sachet d'ecsta' de mon soutien gorge. Je le pose sur le lavabo, peu désireuse de l'abimer. « Amène toi, j'ai besoin d'aide. » . Sans doute attiré par la drogue, ou aussi naïf qu'il l'a toujours été, il s'avance d'un pas. C'est suffisant, tant l'endroit est exigu. J'attrape un pan de sa veste beige pour le précipiter sous le robinet d'eau froide, que j'allume de mon autre main. Quand le tissu est bien imbibé d'eau, je l'essore pour ensuite le diriger en direction de la tâche sur ma robe. Puis comme si le bout de veste était un chiffon, je commence tranquillement à frotter la morve.

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B. Cassidy Hudson

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MessageSujet: Re: It's the disease of the age. It's the disease of the age. Icon_minitimeDim 12 Aoû - 20:38

Ce geste malheureux n'était pas prévu mais il n'aurait pas pu mieux tomber. Je sentais le regard des gens sur moi, ce qui était un peu perturbant. J'avais été assez exposé jusqu'au restant de mes jours et avec cet incident, Julianna et moi devenions presque aussi "important" que les mariés. Même si ce n'était qu'un accident, je savais que Julianna allait répliquer d'une manière plus ou moins subtile. La soirée serait donc bien plus forte en émotions. Plus qu'à savoir si nous allions encore attirer l'attention des invités. Je n'espérais pas. Je n'étais pas très bon pour tirer avantages de ce genre de situation. Et ça… ma demie soeur l'avait compris et m'enfonçait encore plus. Je la regardais… exaspéré en haussant un sourcil. Vraiment ? Tu n'as rien mieux que ça comme réflexion ? avais-je envie de lui dire ? Mais je me retins, je ne voulais pas passer pour le salaud de la soirée, même si bien sûr, j'allais le devenir rapidement. Après un douloureux et très discret coup à l'épaule, je me fit emporter par Julianna à la réception. « Je t'ai dis que j'étais désolé… C'est le karma pour te comporter comme une salope avec ton frangin on va dire.» lâchais-je doucement en avançant au bras de la brunette. Le karma ? Je n'y croyais même pas. Je ne voulais pas répondre à ces attaques.
Je me fais emporter dans les toilettes des filles et là j'intervins « Eh oh ! Pourquoi tu m'emmènes ici ? » Puis je compris que Julianna est désireuse de nettoyer sa robe. Je remarque ainsi l'étendue des dégâts. La traînée que mes muqueuses avaient causées. Je ne pus m'empêcher de me mordre la lèvre et de sourire. C'était vraiment réussi ! Même si j'avais voulu le faire avec la plus grande volonté du monde, je ne serais jamais arrivé à un résultat aussi parfait. J'étais fière de moi! Enfin… avant que la manche de ma chemise ne se transforme en chiffon. D'un geste vif je m'écartais, repoussant Julianna. « Oh ! Tu te prends pour qui là ! Merde, j'suis pas un torchon hein! » Oui, c'était plutôt ironique vu la situation et ce qu'il venait de se passer.
Je jetais un coup d'oeil autour de nous lorsque je compris qu'elle n'allait pas m'autoriser à sortir de la pièce avant que sa robe soit de nouveau en état. Je ne pus m'empêcher de regarder le sachet qu'elle avait poser sur le rebord du lavabo, ce qui me donne encore plus envie de sortir de là pour pouvoir en profiter. J'allais devoir m'allier avec ma pire ennemie. Mais quand il y a de l'ecsta à la clef, j'étais prêt à faire beaucoup de chose. « Bon, c'est bon, j'ai une idée. » Je sortis de la poche de mon costard un mouchoir en tissus. C'était une idée de ma mère, elle avait voulu que tous les costards aient des mouchoirs en tissus au cas ou, l'émotion devienne trop forte et que cette union nous mette la larme à l'oeil. Je me souvenais de ce détail parce qu'il m'avait paru tellement risible. A présent, j'étais plutôt content qu'elle ai eu une idée si saugrenue. J'imbibais alors le tissus d'eau et du savon qui se trouvait sur le rebord du lavabo. « Laisse moi faire ! Si tu t'y prends comme une bucheronne, ça ne va qu'empirer les choses. » Je me penchais ensuite sur ma demie soeur et commençais à frotter doucement la tâche. C'était bien le première fois que j'étais autant concentré pour nettoyer un vêtement, mais après tout, je voulais à tout prix sortir de là. Etre coincé dans les toilettes des filles c'était gênant, alors être coincé dans cet espace restreint en compagnie de Julianna c'était… bizarre. Et après quelques secondes je pensais enfin que sa robe est nickel. Je frottais une dernière fois et c'est à ce moment là qu'une vieille entra dans la pièce. Merde. Cette vieille en question, je ne la connaissais pas mais elle est visiblement choquée par ma position. C'est à cet instant que je me rendis compte que j'étais penché sur la poitrine de Julianna. Je me redressais instantanément. L'air coupable alors que la vieille s'en va rapidement, pensant nous avoir interrompu. Je m'adressais alors à Julianna essayant de ne pas trop montrer la gêne qui m'a envahis. « C'est bon, maintenant sèche ta robe et elle sera comme neuve ! » Quant à moi, j'allais vers le lavabo pour nettoyer la manche de ma veste dont elle s'était servie comme chiffon. Au passage je pris le petit sachet qui trainait. Je refis face à Julianna. « Et c'est quoi ça ? Tu comptais partager j'espère ?! » Je mis le sachet dans ma poche et avant qu'elle ne face une crise pour le récupérer je sortis de la pièce. De l'espace. Enfin! Julianna sortit peut après moi. Nous voilà dans la grande salle de la réceptions au milieu de tous les invités. Pour ma part, j'attendais la venue de quelqu'un avec impatience.
« Avant de récupérer tes petits cachets adorés, je te propose que l'on s'amuse un peu! » Je réfléchis à ce que je peux lui faire faire… le jeu était à présent ouvert et j'en des idées qui fusent dans ma tête. On allait commencer gentillement. « Emballe le prochain mec qui rentre dans la salle. »
Manquerait plus que le mec en question soit Andrew, je ne préferais pas, tant qu'à faire, j'aimerais plutôt voir Julianna user de ses charmes sur un senior, ça serait, plus marrant… Enfin, qui vivra, verra.
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E. Andrew Seamore

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MessageSujet: Re: It's the disease of the age. It's the disease of the age. Icon_minitimeJeu 16 Aoû - 4:05

This ain't a scene, it's a goddamn arms race !

« Si ça te dit toujours de faire faire un arrêt cardiaque à ma génitrice... »
Il n'avait pas suffit d'aller plus loin et déjà le visage d'Andrew s'était illuminé d'un sourire convaincu. Évidemment. Évidemment que oui, évidemment qu'il n'avait besoin de rien de plus que ça, que cet espoir un peu fou de goûter encore le manque de monotonie, que cette certitude de faire perdre la tête, de cette perspective de rendre tout ça un peu plus animé, un peu plus amusant — certainement pas dans le bon sens du terme. Jamais. Car il n'y avait certainement aucun bon terme au lien qui unissant Andrew Seamore à Bingham Cassidy Hudson. Car qu'est-ce qui est bon, au fond ? Ce qui est bon n'est rien mais ce qui est bien est mauvais, c'est une règle de base, c'était une loi à la marge d'erreur obscure confirmée et vérifiée tout au long de sa vie. Il n'y avait certainement rien de bon entre Bingham et Andrew mais ce qui était certain c'est qu'il n'y avait que du bien. Où était-ce l'inverse ? La question lui avait traversé l'esprit alors qu'il écrasait du bout du pied un mégot fumant devant l'hôpital de Thunder Bay. Dans un sourire comme dans un battement de cils, elle s'était juste confondue à tout le reste, elle s'était juste évanouie avec toutes les autres, comme une mauvaise routine, comme une sale habitude. Mais définitivement, il le savait, il le sentait — ce soir n'allait certainement pas être la nuit la plus calme de sa vie ; et pas dans le bon sens. Certainement pas.

Ce soir allait être un grand jour et pourtant en se levant, Andrew n'avait eu que le goût amer de la banalité futile que cette journée lui apporterait et du café qui passait mal. Ce soir allait être un grand jour pour des gens qu'il ne connaissait pas et pourtant il ne réalisa pas dans l'instant, là, tout de suite, présentement en train de mettre ses chaussettes à l'envers, qu'il avait lui-même ses cartes en main et son rôle à jouer. Ce soir allait être un grand jour et il n'avait rien de plus que cette certitude en sa capacité à toujours tout gâcher. N'importe quand. N'importe comment. Incessamment. Ce soir allait être un grand jour et c'est lorsque son portable vibra que la promesse revint à son esprit. La promesse de mettre son grain de sel, de prouver à quel point il était digne de rendre utile chacune de ses prouesses. La promesse à un gamin, au fond, la promesse à un parfait inconnu qui aurait pu lui mentir et à qui il aurait pu mentir, sur qui il aurait pu se tromper, sur qui il aurait pu foirer. Et pourtant il y avait cette chose, cet indescriptible lien, cet indissociable instinct qui le poussait à inviter un simple putain de livreur de pizza en retard, qui lui faisait se rapprocher de lui, un peu trop près, un peu trop vite, qui le menait à écrire un numéro de téléphone à un cinglé qui lui avait brûlé la main. Bingham et lui avaient beaucoup trop de choses en commun, et il lui avait aveuglément promis avant même de tourner une seule fois sa langue dans sa bouche — sa propre bouche, que ça soit clair. Il lui avait promis les yeux fermés et lorsqu'il les avait ouvert, il était déjà en bas de son immeuble, il était déjà beaucoup trop loin, il était déjà beaucoup trop tenté. Trop tard.

Lorsqu'Andrew avait quitté l'hôpital de Thunder Bay avec l'affreux sentiment d'une lobotomie sans anesthésie à grands coups d'hypocondriaques et de joyeuses maladies mortelles, il avait failli s'effondrer à l'idée de devoir repousser le moment où il rejoindrait les bras tendres et aimants de son lit. Il aurait presque pu annuler, au fond, il aurait parfaitement pu mentir, il aurait parfaitement pu fuir, et pourtant il était retenu par ce stupide accord qu'ils avaient conclu, par cette idée improbable de pouvoir s'amuser un peu, de ne pas pouvoir rater une telle occasion — mais plus qu'une question de principes, il avait presque envie de voir jusqu'où Bingham pourrait aller par amour de foutre la merde, par cette addiction partagée à tout ravager. Car il était certain que ce gamin était comme lui — loin d'avoir la création au bout des doigts et l'affection au bout des lèvres. Il s'était changé rapidement, presque inconfortable en chemise, osant à peine imaginer la dernière fois qu'il avait songé à s'habiller de façon si élégante, fonçant droit devant vers un endroit où il n'avait en huit ans jamais mis les pieds, où il ne connaîtrait personne, où il n'espèrerait voir personne. Marchant. Simplement. La cigarette au bout des lèvres et les mains au fond des poches, il s'était contenté de marcher, calmement, tranquillement. A ceux qui auraient pu se défiler, qui auraient peut-être un peu appréhendé, énormément angoissé, il n'avait fait que sourire et, finalement, accélérer. Parce que la réalité était là — les gens avaient peur de tout rater, il avait hâte de tout provoquer. Quitte à ne faire que tout gâcher, autant en profiter, n'est-ce pas ?

Il avait à peine mis un pied dans la pièce que déjà ça lui avait filé la nausée. Lui qui avait toujours eu une notable répulsion pour tout ce qui s'apparentait à une quelconque mascarade familiale, il s'était jeté tête la première dans ce cliché un peu trop américain, dans cette impeccable caricature de la famille parfaite et qui restera toujours aussi soudée, toujours aussi solide au travers des épreuves — et qui au final se fissurera au premier faux-pas, à la première chose qui ne suit pas l'ordre logique du scénario. Lui qui avait toujours semblé né sans cette fibre normale qu'est le rapprochement familial, il s'était simplement cru plongé dans un mauvais téléfilm, piégé au cœur d'un concentré de tout le mauvais goût et toute l'hypocrisie de la planète. Les mains enfoncées au fond des poches, il avait haussé un sourcil moqueur en entendant une quelconque voix sanglotante murmurer des vœux de bonheur, en apercevant un aléatoire sourire niais. Pathétique. C'était pathétique. Entrapercevoir Cassidy devant une porte des toilettes lui avait brutalement semblé la meilleure chose du monde. La chose la plus drôle du monde, en tous les cas. Parce qu'il n'avait simplement su que rire, au fond, de passer de cet écossais esquinté en k-way et bottines à ce faux adulte en costard, l'air autant à l'aise avec une cravate qu'une poule avec un couteau. Brutalement nettement plus détendu, il l'avait regardé une deuxième fois de haut en bas en réprimant difficilement le rire qui chatouillait sa gorge et, fondant finalement un regard narquois sur lui, il s'était brutalement retrouvé en terrain connu. Celui où il prenait les devants.
    — Je te dirai bien bonjour mais je préfèrerai enchaîner sur un truc nettement plus pragmatique... Il marqua une pause, les lèvres mordues, et finit par éclater de rire. Mon dieu, tu ressembles à un putain de gigolo de luxe ! Sérieusement je sais pas qui t'as choisi ce costume mais t'as l'air, je sais pas, d'une espèce protégée de pingouin. Il avait brutalement cessé de rire, reposant un regard plus sérieux sur lui, un regard nettement plus entendu. Je promets que je me moquerai plus, maintenant — plus trop —, je préfère passer aux détails importants avant d'oublier. Je ne bois pas une goutte d'alcool par simple mesure de précaution, et... Je ne touche à rien qui aie moins de vingt-et-un ans ou plus de quarante ans. Même si je pense que pour ce dernier critère tu feras un super bouclier humain, n'importe quelle cougar rêverait d'obtenir ton numéro. J'espère non plus que t'as pas genre, des oncles en kilt dans le coin — je sais qu'entre ça et le whisky ça fait vraiment très cliché d'anglais bourgeois, mais depuis qu'on m'offre du thé chaque fois que j'ouvre la bouche, je le prends comme une revanche personnelle. Oh, mais...
Il avait soudainement semblé décrocher de son flot de paroles pour poser un regard sur l'espèce d'adulescente derrière lui. L'air d'être autant tête à claque que sa tête l'indique, passablement agacée, probablement vexée. Ça ne pouvait être qu'elle. Il avait haussé les sourcils, doucement, et lui avait calmement tendu une main comme à n'importe quelle personne inintéressante qu'il rencontrerait à cette soirée. Ce qu'elle n'était sûrement pas. De toute évidence.
    — Et je manque à tous mes devoirs. Tu es très probablement la fausse-sœur-avec-qui-il-n'a-strictement-rien-fait, je suis Andrew Seamore, l'anglais-qui-pourrait-porter-plainte-contre-cet-idiot. Je me doute bien que vous aviez un tas de choses super sympas à faire comme essayer de tuer l'autre avec une petite cuiller mais j'aimerai vraiment rencontrer toute cette adorable populace exaspérante à souhait, histoire de, je sais pas, créer des contacts et me faire tout un tas de supers copains qui n'essaieront pas d'attenter à la vie de ma main à coup de brûlures. Le sourire se fit satisfait. N'est-ce pas Bingham ?

[C'eeest. Vraiment pas terrible du tout, je suis désolée. >_____>]
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B. Julianna Fitzsimmons

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MessageSujet: Re: It's the disease of the age. It's the disease of the age. Icon_minitimeMer 22 Aoû - 19:29

« Je t'ai dis que j'étais désolé… C'est le karma pour te comporter comme une salope avec ton frangin on va dire.» Mesdames et messieurs, voici le plus grand trou du cul que la noble terre d'Irlande avait produit, l'enfoiré neurasthénique qui me sert de frère, j'ai nommé Bingham Hudson, deuxième du nom, qui venait littéralement de me traiter de salope. Certes, notre animosité n'est plus à démontrer depuis le temps mais le qualificatif sonne comme particulièrement rude à mes oreilles. En quoi le méritais-je ? J'étais certes une garce, mais pas une salope. La nuance avait son importance, vraiment. Je ne pensais pas que je pouvais être aussi atteinte par une de ses insultes... Je ne lui sors pas de réplique, je me contente de vivre l'offense en silence, me mordant brutalement les lèvres. Il n'est même pas repentant, en plus. Tout lui glisse dessus, comme de l'eau sur les plumes d'un signe... ou plutôt du vilain petit canard qu'il sera toujours. Il sourit, regardant ma robe souillée avec un évident plaisir. Bien sûr, on applique soigneusement la loi de Talion depuis qu'on se connait, donc il a toutes les raisons d'être satisfait. Pourtant, je ne peux pas m'empêcher d'être agacée par sa petite victoire sur moi. Aucune vengeance proportionnelle ne me vint à l'esprit. Aucune prise d'autodéfense, non plus, tandis qu'il entreprend de me frotter vigoureusement la poitrine avec un bout de tissu, dans lequel il s'était probablement déjà mouché. Ébahie, bizarrement inerte, je ne dois mon salut qu'à la dame très distinguée qui entre mais qui renonce à se soulager quand elle nous trouve dans cette singulière position. Il s'écarte avec une vitesse inhabituelle chez lui et je retrouve mes esprits, me rendant compte de la proximité que nous avions partagée. Je sèche ma robe comme il me l'a ordonné, me demandant au passage si on pouvait tuer quelqu'un de manière douloureuse avec un séchoir automatique. « Et c'est quoi ça ? Tu comptais partager j'espère ?! » . Je me retourne vivement pour voir Cassidy regarder mon sachet de pilule avec le regard du loup de Tex Avery. Je prends une voix aigüe des plus horripilantes, et un air revêche pour répondre. « Alors pour ça mon cher, il va falloir... » . Je m'arrête net tandis qu'il l'a déjà empoché et qu'il se précipite vers la sortie. Je lui emboîte le pas en braillant. J'ai beau être habillé comme une lady, je n'en ai jamais été une.

Je le rejoins dans la salle de réception, où il campe tout sourire miel. Ce n'est pas normal, je sens qu'il trame quelque chose. Il n'a jamais autant transpiré l'auto-satisfaction. Je me fais soupçonneuse tandis qu'il me met au défi pour que je récupère MON sachet. Non mais quel bouffon. « Emballe le prochain mec qui rentre dans la salle. » . Je lève les yeux au ciel, devant ce défi puéril. Mais comme je régresse en sa compagnie, j'hoche la tête en signe d'affectation. « Tant que ce n'est pas ton sosie, ça devrait pouvoir se faire. » . Je me rends compte qu'accepter le conforte dans l'idée qu'il se fait de moi, à savoir que je suis une catin mais je suis piquée au vif. Je fixe la porte avec concentration, attendant notre proie. Je n'ai pas à attendre longtemps. Un grand échalas, aux cheveux en bataille entre lentement dans la salle. Je le scrute, tel un oiseau de proie. Rien ne m'échappe, son air blasé, le mince sourire narquois qui naît sur ses lèvres l'espace de quelques instants, sa chemise froissée, sa démarche nonchalante... Je le jauge, essayant de déterminer quel serait le meilleur angle d'attaque avec celui là. Toutefois, avant que je n'ai pu le déterminer, il se dirige vers nous. J'entrouvre la bouche, légèrement interloqué. Il s'adresse à Cassidy comme s'il le connaissait déjà. Non, en fait il le connaît déjà. Un soupçon fragile naît dans mon esprit, c'était comme si... comme si Cassidy avait tout orchestré avec soin. Je pince les lèvres, écoutant la diatribe du nouveau venu, qui fout littéralement la misère à mon cher demi frère, le traitant successivement de pingouin, puis de gigolo. Je souris malgré moi, mais ça ne dure pas, tant la fin du discours de l'inconnu est présomptueux. Non mais pour qui ce mec, se prenait ? Et d'où Cassidy connait un tel énergumène ? Je le regarde avec suspicion quand il se tourne enfin vers moi, m'accordant un minimum d'attention. J'ai failli attendre.

« Et je manque à tous mes devoirs. Tu es très probablement la fausse-sœur-avec-qui-il-n'a-strictement-rien-fait, je suis Andrew Seamore, l'anglais-qui-pourrait-porter-plainte-contre-cet-idiot. Je me doute bien que vous aviez un tas de choses super sympas à faire comme essayer de tuer l'autre avec une petite cuiller mais j'aimerai vraiment rencontrer toute cette adorable populace exaspérante à souhait, histoire de, je sais pas, créer des contacts et me faire tout un tas de supers copains qui n'essaieront pas d'attenter à la vie de ma main à coup de brûlures. N'est-ce pas Bingham ? » . Ma sympathie pour lui augmente de manière exponentielle durant ce petit speech. Si je n'apprécie pas sa première allusion, le reste de son discours me parle. Je lui tends ma main de manière franche. Le regard que Cassidy porte sur le dénommé Andrew est étrange, et je ne manque pas de le remarquer. Je me promets de creuser ça, une fois le choc passé de découvrir tout ce que Andrew sait à notre propos. « En effet, je suis la sœur. Julianna. Je dois dire que rien que pour le fait de mettre Bingham, idiot et procès, dans une même phrase me fait me sentir enchantée de faire ta connaissance. » . Je lâche sa main, observant les réactions de Cassidy du coin de l'œil. On dirait que les choses ne tournent pas exactement comme il l'avait imaginé. Parce que maintenant, je sais qu'il a fait venir Andrew ici. La question est : pourquoi ? Je reporte mon attention sur son invité, un sourire vindicatif sur les lèvres. « Il y a assez de petites cuillères ici pour que j'en trouve une le moment venu. Le meurtre de Cassidy peut attendre un petit peu encore. Je veux bien servir d'ambassadrice pour que tu approche le beau monde de cette salle... à condition que tu me racontes comment notre idiot préféré à brûlée ta main. » . Je ne lui laisse pas trop de marge de manœuvre, empoignant son bras comme je l'avais fait un peu plus tôt avec l'autre. Que ça lui plaise ou pas, je commence à l'emmener en direction du buffet. Adressant un sourire inquiétant à Cassidy par dessus mon épaule. Sans oublier de raviver le jeu en lançant une dernière réplique à voix haute. « Andrew, est-ce que tu voudrais rencontrer la maman de Cassidy ? Tu devrais dire oui, elle est très... drôle. » .
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B. Cassidy Hudson

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MessageSujet: Re: It's the disease of the age. It's the disease of the age. Icon_minitimeLun 15 Oct - 10:06

Je suis terriblement désolée pour ce retard impardonnable :/ Surtout que ça n'est pas super j'ai meme eu peur de me relire :o

J'étais d'humeur très créative ce soir. J'avais connu mieux mais c'était déjà un très bon début. Je n'allais pas laisser Julianna s'en sortir aussi facilement après l'humiliation qu'elle m'avait fait subir sur l'autel. Je lui avais déjà plus ou moins ruiné sa robe… C'était un début magistrale je trouvais. Même si j'avais aidé la brunette à nettoyer se qui la rendait présentable, j'étais plutôt fière.
Je lance le défis ma demie soeur. Va-t-elle le relevée ? J'attendais ça avec impatience. Enfin, uniquement si ce n'était pas Andrew le prochain mec à entrer dans la salle. Malheureusement je n'avais pas un bon karma ces derniers temps. Julianna tout comme moi en réalité avions des karmas pourris. C'était sûrement la conséquences de nos coups de putes incessant et malveillant.
Andrew était le premier mec à entrer dans la salle. Et quel mec ! Je ne voulais pas l'admettre mais j'étais vraiment content de le voir. Sa présence était comme réconfortante. C'était comme si d'un coup, l'idée de passer cette soirée sur une île avec des vieux écossais et irlandais n'était plus si désagréable. Cette soirée commençait justement à avoir du potentiel. Et c'était peu dire. Je savais déjà qu'avec Julianna nous pouvions accomplir de « grandes » choses. Mais avec Andrew en plus, ça allait être un vrai feu d'artifices.
J'avais toutefois peur de comment les choses allaient tourner. Qu'est-ce que Julianna allait pouvoir me faire subir encore? Etait-il possible de m'humilier encore plus ? J'allais le savoir le moment venu. Je remarquais Andrew se diriger vers nous et ce dernier esquissait un sourire qui aurait pu me faire fondre si nous n'étions pas dans de telles conditions. J'avais envie de chuchoter à Julianna que si elle le touchait, elle ne reverrait jamais son sachet et que bien pire l'attendrait mais non. Je ne fis rien, je le regardais s'avancer. Restant calme et surtout, essayant de ne pas paraître affecté.

Il commença fort et me fit même sourire. Je lance un regard dur à ma nouvelle demie soeur lorsqu'il évoque la personne qui a choisit mon costume. Ok, c'était d'un commun accord et par rapport à ce que Julianna m'avait fait enfiler pendant la séance d'essayage, je m'en était plutôt bien tiré.
« Le gigolo de luxe n'est même pas vexé. Honnêtement, je sais que ce costume est risible sur moi. Mais que veux tu, je n'allais pas gâché le plus beau jour de la vie de ma génitrice en me pointant en jogging… Même si ce n'était pas l'envie qui manquait, crois moi. »
Quand il se tourna ensuite vers Julianna, je me sentis comme menacé. Je n'aimais pas ce sentiment. J'avais peur de ce que la demoiselle allait bien pouvoir lui dire. J'avais aussi peur de ce qu'il allait penser d'elle pour être honnête, car oui, même avec une robe un peu abîmée, elle restait hyper canon ! Le fait qu'il ne touche à rien de moins de vingt et un ans me rassura un peu, mais j'avais conscience que quand Julianna voulait quelque chose, elle l'obtenait. Ce n'était pas très plaisant à remarquer. J'en avais fait les frais assez dans ma vie.
« Les écossais tu n'as pas trop à t'en méfier, c'est plutôt les irlandais avec lesquels il faut être vigilent. J'en sais quelque chose. »
Oh oui, j'en savais quelque chose. Certes, il n'avait pas un accent aussi prononcé et handicapant que les écossais mais ils donnaient quand même des prénoms comme Bingham… Fait qu'Andrew ne se gêna pas de me rappeler. Je détestais que l'on m'appelle ainsi et pourtant, ce soir, j'allais être servi.
J'allais continuer la conversation avec Andrew mais cette peste de Julianna me devança. Elle fut tellement rapide que je n'eus pas vraiment le temps de comprendre ce qu'il se passait. Elle l'empoigna et était prête à l'emmener faire les présentations. Plus horripilant, la présentation de ma mère. Elle demanda au beau jeune homme s'il voulait rencontrer cet ignoble créature qui ma mis au monde, mais c'était plus une question rhétorique qu'autre chose. Horreur. Je ne voulais pas revoir ma mère avant la fin de la réception. Elle allait probablement me mettre un coup de pied au derrière pour avoir perdu les alliances — J'avais d'ailleurs toujours l'alliance de beau papa Henry dans la poche de mon smoking — et pour avoir fait une belle scène digne d'un alcoolique avec trois grammes dans le sang.
Je suivais Julianna et Andrew et enfin, mon regard croisa celui de ma mère. Elle était furieuse. Elle était seule en train de remettre correctement sa chaussure. Quand elle se redressa, elle ne se fit pas prier pour me faire payer mon insolence de tout à l'heure. Deux secondes plus tard, pas une mais mes deux joues étaient en feu. Je venais d'avoir droit à un allé/retour magistral de la part de Caitlin nouvellement Fitzsimmons. A croire que d'avoir marier Henry lui avait donner une force de bucheron. « Tu as RUINé ma cérémonie ! Attends qu'on soit à la maison et tu verras ta punition ! Je me demande bien comment j'ai pu donner naissance à un abrutit tel que toi ! »
Outch. C'était peut-être violent tout ce qu'elle disait mais c'était largement mérité. J'avais quand même vulgariser la symbolique des alliances et éternuer dans la robe de la demoiselle d'honneur…
Malgré tout, c'était humiliant, vraiment humiliant. Julianna devait jubiler intérieurement. Quant à Andrew, je ne le connaissais pas assez pour savoir ce qu'il pouvait bien penser. Enfin oui, ma mère était un spécimen. Elle se retourna vers la brunette tandis que je me massais la joue. « Et toi Birdie, merci beaucoup pour ce discours, heureusement que tu étais là pour sauver la cérémonie. C'était très touchant. » Son regard se tourna vers mon invité qui était toujours prisonnier du bras de Julianna « Oh mais… Je ne crois pas vous connaître vous… Vous êtes un ami de ma belle fille ? »
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E. Andrew Seamore

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MessageSujet: Re: It's the disease of the age. It's the disease of the age. Icon_minitimeVen 19 Oct - 23:08

I think you should know you're his
favourite worst nightmare

Parce que c'était assez drôle, cette façon qu'on avait de sauter d'un stade à un autre avec Andrew Seamore, parce que lui ça l'avait toujours amusé. Parce qu'il aimait à avoir un pied de chaque côté, parce qu'on lui reprochait de ne même pas réaliser, de ne jamais s'affoler d'avoir constamment le cul entre deux chaises. Parce qu'il n'avait eu aucune peine à s'arracher de cet univers un peu trop mondain pour lui, un peu trop normal pour eux, parce qu'il avait trouvé son phare à lui dans cet océan d'hypocrisie — Bingham Hudson, enchanté. D'un battement de cil caché entre deux quolibets probablement déplacés, il avait réintégré une dimension où il était certain d'avoir pied, et c'était avec vigueur qu'il avait serré la main de celle qui jouerait probablement un double-jeu loin d'être inintéressant. On le disait égoïste parce que trop souvent seul son propre avis comptait, parce qu'un peu tout le temps on perdait le fil de ce qu'il disait, de comment il agissait, de, simplement, comment il fonctionnait. Il était décidé que Cassidy ne ferait pas partie des exceptions. Toutefois, il serait un peu facile et aussi, sûrement, un peu salaud de le laisser tomber pour ce qui semblait sa plus proche rivale et sa plus vieille ennemie, et, il faut l'avouer, nettement moins intéressant — et Dieu sait comme il détestait le désintérêt. Fitzsimmons et Hudson lui avaient semblé comme une version un peu trop britannique des Montaigu et Capulet et, concédons-le, Thunder Bay était un Verone relativement discount. Romeo et Juliette lui avaient toujours semblé d'une fadeur incomparable, les héros du jour n'étaient pour lui pas sur l'autel. Jouant volontiers la case de l'invité novice — ce qu'il était totalement, certes —, il se laissa guider par la toute récente Julianna, un peu oratrice sur le coup, un peu perfide sur les bords, et le regard de Cassidy brûlait sur sa nuque, et le dubitatif « Hein ? » écossais lui était presque murmuré tant il le pensait fort. La soirée serait intéressante. Ce serait une honte de couper à une telle occasion.

Andrew avait esquissé un sourire amusé en sentant Cassidy leur emboîter le pas, comme inquiété de ce qu'il pourrait en résulter, comme un peu effrayé de ce qu'il pourrait se passer, et pourtant Julianna agrippait son bras comme si elle craignait de le voir s'échapper, de le voir retourner vers son pire ennemi — et ce n'était pas seulement parce que ça flattait son ego. Et le voilà pendu au bras d'une ex-adolescente, suivi à la trace par un faux-adulte, nageant lui-même au milieu de ces gens qui aimaient à s'appeler « grandes personnes », qui aimaient à traiter de misanthrope le moindre petit étudiant de médecine osant leur parler sans déférence ou sans exécuter à leurs pieds la moindre révérence. Son accent anglais faisait aussi tâche que son sourire moqueur, certes, mais il n'abandonnerait cet endroit pour absolument rien au monde. Et puis pourtant, au milieu de toute cette adorable quiétude, de ce fabuleux petit théâtre humain, détachée de tous les faux-semblants et les yeux doux du monde, un mouvement trop vif, trop violent, trop révolté, et c'est dans une paire de claque qu'il rencontra la nemesis. Pas sur ses joues, toutefois, pour une fois, mais il avait perdu son sourire en contemplant d'un œil surpris et presque plein de pitié le dénommé Cassidy. Un genre de Juliette ménopausée à la gifle facile, à l'autorité affirmée. Celle qui était une blonde chiante et larmoyante s'était faite femme forte et passablement énervée. Eh, que veux-tu, la société évolue.
    — Oh mais... Je ne crois pas vous connaître vous... Vous êtes un ami de ma belle-fille ?
Oh. C'était à lui qu'elle s'adressait ? Jetant un regard surpris à celle qui était désormais Madame Fitzsimmons, en oubliant presque son rôle parfait, il finit néanmoins par lui adresser un sourire des plus amical, par arborer un air tout à fait normal, et, hochant respectueusement la tête, il se décida enfin à rencontrer la menace qu'il avait tant entendu aboyer mais qu'il n'avait jamais vu mordre.
    — Oh non, absolument pas, en réalité je suis une connaissance de votre fils Bingham... Toutes mes félicitations, malgré ce qui semble avoir été un malheureux incident. Ça devait être. Tout à fait pathétique.
Silence. Oh, fuck. Entouré de gens potentiellement incultes, ou en réalité juste normaux. Reprendre depuis le début.
    — Oh non, attendez, ne le prenez pas mal — pathétique n'est pas réellement péjoratif vous savez, ça a en réalité tout un autre sens, je trouve ça simplement. Vraiment émouvant. Je pourrai vous sortir toute une bibliographie mais je suis déjà fiché maintenant n'est-ce pas ? Son sourcil se haussa dans un amusement difficilement réprimé. Il était excellent comédien, certes, mais pas personnage de la pièce. Je sais que ceci combiné avec la seule notion d'amitié avec votre fils consiste un argument majeur pour se méfier de moi et me soupçonner de beaucoup de choses extrêmements négatives, mais je ne suis pas entièrement louche. En fait, pour être tout à fait honnête, je suis.
Expert comptable.
Avocat.
Astronaute.
Dompteur de phoques.
Oh, tant pis.
    — Je suis médecin. Enfin, presque mais je suis un peu vieux pour me faire traiter d'étudiant. J'ai rencontré votre fils en. Consultation. Vous me pardonnerez le secret médical toutefois. Toujours est-il que votre fils m'a aimablement proposé de me joindre à vous, ça m'avait moi-même troublé mais il m'avait, je ne sais pas, tellement aimablement invité que je me suis dit que ce n'était au final peut-être pas si étrange, et j'ai été tenté par la perspective de la scène de film pleine de bonheur et de sincérité et, bref, ce genre de choses.
Il marqua une pause, un sourire courtois sur le visage, et, presque tenté de faire une standing ovation pour sa propre personne, l'impression d'entretenir un dialogue avec un ennemi lui revenait comme un bout de camembert après un grand verre de coca. Passer une seconde de plus à jouer la comédie avec un copié-collé de ce qu'il avait toujours fui lui semblait insurmontable. Il porta un regard sérieux vers la superbe trace de doigts qui était apparue sur les deux joues de Cassidy et, le sourire de ce qu'il aurait dû être fut un peu trop facilement remplacé par le sourire de celui qu'il était vraiment.
    — Mais il semblerait que je me sois trompé. Oh, des petits fours ; j'adore les mariages. Le regard soutenu et l'air profondément désintéressé, c'était dans toute sa splendeur un sardonique petit connard compliqué. Vous me pardonnerez, Mme Fitzsimmons, il paraît que je suis extrêmement cynique. Loin de moi l'idée de me faire bien voir mais si ça peut effacer un léger malentendu, je n'ai rien contre vous, mais moi et mon armure en fer blanc de chevalier du XXIème siècle avons toujours eu un léger différend avec les gifles en public, et vous me voyez désolé de ruiner davantage votre cérémonie, ce n'était pas mon intention première. Une fois encore, loin de moi l'idée de vous mettre des idées dans la tête, mais je sens toutefois que m'en mettre une à moi aussi vous démange, je vous demanderai simplement de privilégier la joue à votre droite, les alliances laissent des marques.
Eliott Andrew Seamore, enchanté.

[Je suis pas tout à fait sûre de la fin du coup, j'avais carrément la réplique en tête mais si vous
préférez que je continue sur la lignée « Je suis un adulte responsable et je pète des poneys
roses » il n'y a absolument pas de soucis /o/ ]
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